• Hurlements intérieurs.

     

    Texte Fiction 

    Hurlements intérieurs

     

     Parce qu'elle ne peut pas toujours deviner de ce que sera sa vie à l'avenir,

     avec l’homme qu’elle aimera et qu’elle aura choisit,

    Parce que les pièges sont souvent dissimulés derrière des attentions aimables,

    Pleines de tendresse (au départ), pleines d'amour, de rêves, de charmes ravageurs

    Et qui, pour de ne montrer que le bon côté de sa personne afin de  la séduire,

    sans qu'elle sache ou son destin peu l'entraîner si elle n'est pas assez prudente

    Quand aux choix qu'elle privilégiera dans les directions qu'elle aura choisies.

    Une femme, en tout premier une jeune fille, ne peux pas ou ne veux pas pas écouter

    ce que sa raison lui dicte, et lui fait entrevoir les conséquences de ses actes

    Tout cela parce qu'elle aime ou qu'elle croit aimer.

    Ses décisions sont toujours à la hauteur de ses erreurs, si non pires,

    Parce que trop confiante en son jugement de femme romantiques et sentimentales :

    C'est presque toujours par amour qu'elle fera le mauvais pas.

    Sa souffrance n'en sera, alors, que plus dévastatrice dévastatrice.

    La vie est la seule école où l'on ne peut jamais revoir sa copie,

    Et c'est dans la désespérance qu'elle lâchera prise pour plonger dans un abîme de desespoir sans fond…

    Une vie : nous n'en n'avons qu'une. Va t-elle prendre la décision de gâcher la sienne ?

     

    Hurlements intérieurs.

     

     

    Hurlements intérieurs

     

    Le dégoût s'est ajouté à la routine de sa vie. Elle est écœurée de l'existence qu'elle mène ! Elle est malade de se dessécher ! Malade de végéter depuis tant d'années ! Elle est comme une plante qui manque d'air ! Une plante qui manque d'eau ! Une plante que l'on délaisse sans même sans rendre compte.

    Elle en a assez d'être là pour les autres quand il n'y a personne pour elle ! Elle en a assez de faire semblant d'être heureuse ! De toujours faire semblant de quelque chose ! De dire que tout va bien alors que rien ne va ! D'afficher un sourire quand elle a envie de pleurer ! D'être constamment en représentation pour la galerie ! Eux vont bien ! Peut-être font-ils semblant comme elle ? Ils ne s'occupent égoïstement que de leur petite personne ! Ne se soucient que de leur bien être ! Ils ne voient rien parce qu'ils ne veulent pas voir ! C'est dérangeant de voir ce que l'on se refuse de reconnaître ! Peu importe la tristesse, et la détresse de l'autres ! Il lui faut rester à sa place ! Ne surtout pas en bouger ! Ne rien montrer ! Ne pas déranger ! Ne pas les déstabiliser dans leur Petit bonheur sécurisant, étriqué, factice... Elle est dans un équilibre précaire d'une vie sans équilibre. Elle est le pilier de la maison. Si le pilier bouge, toute la maison S'écroule ! Elle est, bien malgré elle, le pilier de cette maison, fatiguée de sa fuite en avant. Fatiguée de donner le change ! De mentir pour éviter les questions.

    Elle a froid dans son corps. Elle a froid dans son cœur. Elle à soif de tendresse... Elle a froid dans sa vie, froid dans ses envies d'ailleurs...

    Ses désirs sont de glace. Elle vivote. Elle s'étiole. Elle est prisonnière d'une vie dont elle ne veut plus. Qui ne la comble pas et qui ne la veut plus non plus ! Elle souffre. Elle est triste. Elle dépérit. Elle s'enivre de mots qui la soûlent, mais dont elle a besoin pour continuer sa route. Ses yeux ont le vague à l'âme. Son âme est dans le vague. Et vogue la galère supportant ses peines sur les vagues de ses désillusions...

    Elle n'a plus envie d'avoir envie. Plus rien ne l'intéresse. Elle est vide de tous sentiments de bien être et de bonheur. Elle s'illusionne pour aller mieux ; mais tout l’insupporte. Elle supporte...

    Elle se raisonne : « il y a pire que moi ! »se dit-elle. Elle déraisonne et elle s'assomme de tranquillisants éclats de rire qui sonnent faux. Qui sonnent le glas de sa joie de vivre. Elle se cache pour laisser couler ses larmes qui ne sont qu'un semblant de soulagement. Elle abandonne la lutte, puis elle reprends la lutte : elle y est obligée ! Elle n'a pas le choix !  Elle a l'obligation d'une vie sans attraits faisant partie du lot quotidien de nombreuses existences.

    De ses tempêtes et de ses peurs incertaines, de ses peurs de femme entourée ; mais seule dans le secret de son cœur, de son jardin secret ou seules fleurisses et fanent les fleurs de ses pensées désenchantées. C'est là, son seul refuge, son havre de paix ou elle se complait.

    Se libérer. Être libérée des chaînes invisibles qui entravent son besoin de liberté.

    Prisonnière de sa propre existence. Elle est une prisonnière non volontaire de sa propre vie. Ah ! S'évader de cette cage dorée ! S'évader de ce donjon où ses pas raisonnent dans un vide absolu qui n'est que l'écho d'une prison dans sa propre maison. Ce n’est pas là, la solution.

    Elle a mal. Elle a très mal. Elle a si mal ! C'est mal ! C'est mal d'avoir envie de vivre autre chose que la routine d'une vie qui passe et défile sans aucun intérêt ! Des hurlements s'étranglent dans sa gorge. Ce ne sont que des hurlements silencieux. Des hurlements s'étranglant dans son cœur qui se sert...

    — « C'est un cauchemar ! Ce n'est pas possible ! Je vais me réveiller ! Il faut que je me réveille ! » pense t-elle. Et recommence la journée : une journée routinière dans son déroulement. Une interminable et banale journée, une de ces journées inintéressante, prévisible et sans attrait qui lui permettra d'attendre la nuit pour plonger dans un sommeil profond, désiré où elle s'enfoncera dans ses rêves qui ne lui apporteront qu'un semblant de bien sérénité, et de liberté. La clef de ses songes lui appartient. Là, pas de prison sciemment consentie. Son esprit s'envole et quitte son corps qui se repose pour pouvoir affronter le prochain jour qui se lèvera, pareil aux autres jours précédant immanquablement toutes les autres journées vides de sens ou elle évolue, telle un automate, dans cette prison qu'elle s'est construite elle-même, pensant que c'était là le chemin qu'elle devais prendre.

    Il est certain que " lorsque le vin est tiré, il faut le boire ". Pas moyen de faire différemment ! Il faut affronter le vide d'une vie dont beaucoup de femmes ne voulaient surtout pas ! Elle ne fais pas exception à la règle. Elle se dois d'assumer les erreurs de ses choix et se taire ; mais les hurlements intérieurs continuent leur vacarme assourdissant, martelant avec insistance, l'idée d'une liberté dont elle ne peux jouir par scrupules, par peur de faire mal, par peur de se tromper encore, et surtout parce qu'il est trop tard pour changer d'aiguillage...

     

    N. Ghis.

    Texte écrit en 2002

    Hurlements intérieurs 

    Danny Brillant

    Si tu pouvais vivre ta vie

     

    Hurlements intérieurs

    « Ma présentation L'amitié est très rare de nos jours ! »

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  • Commentaires

    9
    Mercredi 2 Mai 2018 à 14:57

    Bonjour, j'ai laissé un commentaire ce matin qui apparemment n'est pas passé.

    Oui je savais très bien, pour avoir lu des commentaires et d'autres sujets, qu'il s'agissait d'un texte fiction mais la fiction est souvent très proche de la réalité. Je n'ai pas porté un avis mais comme tout auteur de textes, peintres, musiciens, ... il y a toujours un message que l'on veut faire passer, c'est une façon d'exprimer ce que l'on ressent.

    Si vous le voulez vous pouvez supprimer mon message.

     

     

    8
    Mardi 1er Mai 2018 à 22:21

    bonsoir,

    j'ai du mal à comprendre que l'on puisse être autant aigri par la société, la vie .. Pour ma part, je m'isole de ce qui ne me convient pas, j'ai construit ma vie en apportant aux enfants ce qu'ils attendaient (j'étais institutrice) sans me préoccuper de ce qui se passerait après. J'ai beaucoup donné mais la reconnaissance je ne l'attends de personne, maintenant je donne de moins en moins. Ma vie je la partage avec mon mari, son fils qui est très indépendant, un frère, un neveu et une petite-nièce. Je n'ai pas d'ami(e), je n'en ai jamais réellement eu, et sur 3 frères, il ne me reste que celui du milieu qui est veuf (depuis 2 ans), l'aîné, sa femme (décédée) a brisé tout ce qu'on aurait pu construire. Le plus jeune est décédé et sa femme a suivi, et sur ses 2 enfants , un seul continue à prendre régulièrement de mes nouvelles. Mon mari et moi avons perdu nos parents, parfois un peu trop jeunes. Mais tous ces épisodes triste ne m'ont pas rendu pessimistes. J'ai gardé mon côté positif. Si j'ai fait un petit blog c'est pour moi comme un album de souvenirs quant à celui de mon mari, pour lui c'est continuer ce qu'il a été obligé d'interrompre, sa vie de musicien d'orchestres. On se soutient et on est inséparable.

    Je ne cherche pas sur le net des amitiés, viens qui veut sur nos blogs, mais je sais qu'il y en a certain(e)s qui méritent qu'on puisse leur faire confiance et qu'il y a de la sincérité dans leur propos.

    Bonne semaine

     

      • Mercredi 2 Mai 2018 à 10:49

        oui mais je pense que si vous êtes capable d'écrire cela c'est qu'au fond de vous, il y a quelque chose que vous avez besoin d'exprimer. Tous ceux qui dessinent, écrivent ou recopient des écrits ressentent un besoin de dire à leur façon ce qu'ils ressentent au fond de même. J'ai fait un peu le tour de votre blog avant de poster et c'est ce que j'ai ressenti.

        Je sais que vous êtes passée plusieurs fois sur mon blog.

         

      • Mercredi 2 Mai 2018 à 10:39

        Bonjour Toupinette,

        Avez-vous remarqué que c'est un texte fiction ? Ce texte est le constat que je fais au cours de ma vie au sujet de pas mal de personne que j'ai rencontré, côtoyé, croisé, regardé vivre depuis des dizaines d'années au détour de mon chemin, ou connu ; mais en aucune façon c'est mon histoire. Il faut bien lire avant d’émettre un avis ! Je vous connais chère amie : je suis déjà passée chez vous. Amicalement, Ghislaine.

         

    7
    Vendredi 23 Mars 2018 à 10:44

    Bonjour

    triste constat d'un manque dans sa vie, un espoir absent

    personne autour pour aider, et là seul il faut se débrouiller, continuer sa vie et affronter les duretés du temps

    je sais ce que c'est de lutter sans aide, j'ai eu des amis qui ont disparu quand j'avais besoin d'eux alors que j’étais bien là pour eux, moi

    j'ai fait le tri et maintenant tres peu de monde dans mes amis,

    c'est peut etre vache mais d'avoir été eu par de soi disant amis

    maintenant je teste pour savoir si j'aurais de l'aide ou pas avant de donner mon amitié, ma confiance,

    ceux qui désertent mon appel a l'aide, et bien j'ai compris BYE BYE

     

    sur ce, un peu d'espoir car il y en a toujours

    je te souhaite un beau et bon weekend de printemps

      • Lundi 26 Mars 2018 à 15:13

        Tout ce que je peux te dire, c'est que tu as raison sur certains moments de ma vie...

        Je me suis servie de mes souffrances affectives pour aller y chercher ce que je ne peux dire à personne.

      • Lundi 26 Mars 2018 à 11:02

        Bonjour

        meme un texte de fiction,

        il y a un peu de ce que l'on a entendu, des faits qui ont été rapportés ou vecus par personnes interposées,

        cela touche aussi en fiction car quelque part une réalité peut avoir existé,

        un drame comme ici peut etre extrapolé, exagéré pour alimenter le texte, mais il a du etre

        et que cela fait du bien quand on découvre ou lit qu'il y a délivrance, que l'on sait que c'est fini

      • Dimanche 25 Mars 2018 à 12:23

        Non Philippe ! Ce n'est pas vache ! Je ne suis pas rancunière ; mais en prenant de l'âge, je suis plus ferme dans mes choix de connaissances. Je n'ai aucune amies femme, là ou je vis. J'ai été pendant 18 ans, famille d'accueil pour personnes âgées handicapées chez nous.  J'y ai laissé mes plus belles années de vie : de 36 ans à 60 ans. Nous avons une grande villa et j'avais trois chambres de libres. J'en ai fais mon métier lorsque j'ai été licencier économique à 36 ans. J'ai suivis des cours d'infirmière, j'ai obtenue mon diplôme, et j'ai posé ma candidature pour être famille d'accueil pour personnes âgées. Je me suis retrouvée isolée à cause de mon métier que j'ai exercé jusqu'à mes 60 ans, et depuis, les amies se sont envolées. (deux que je connaissais depuis 30 ans.) Aujourd'hui, j'ai des malaises vagaux qui me prennent à n'importe quel moment, ce qui m'empêche de conduire,  et de l’asthme. Je ne peux rester debout longtemps sans être prise de malaise, donc, je ne me promène plus dehors. Je suis dans ma prison dorée et je ne sorts presque plus. Les amis(es) : envolés(es). La seule ouverture que j'ai sur le monde est le net qui n'est pas très net ! Il faut le dire ! (rire) Profite bien de ta vie tant que celle-ci te le permets. Amitié, Ghis.

      • Vendredi 23 Mars 2018 à 11:31

        Bonjour Philippe, et merci pour ton commentaire.

        Moi aussi, je te souhaite un très bon weekend de printemps.

        Ce que j'ai écris  sur ce billet, n'est qu'une fiction. Je ne sais pas si tu as remarqué : c'est écrit en haut.

        Il est vrai que c'est tirer du vécu de beaucoup de femmes ;

        Mais pas par moi : mon mariage est heureux et réussit.

        J'écoute j'observe, je plonge en moi-même et ma propre sensibilité,

        Pour vivre et essayer de comprendre ce que beaucoup de femmes doivent vivre,

        lorsqu'un mariage est raté. et qu'elle n'osent pas partir...

        Amitié, mon cher Philippe. Ghis.

         

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