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    Sudarenes Editions, presentation de la maison d'edition de livres.

    www.sudarenes.com/presentation.htm
     
    Directeur de Sudarènes, la société à compte d'éditeur du Var, David Martin publie sur toute la France, une cinquantaine de livres par an, privilégiant des ...

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    éditions diagonale, nouveaux auteurs, l'éditeur des premiers romans

    https://www.editionsdiagonale.com/
     
    éditions diagonale, nouveaux auteurs, l'éditeur des premiers romans. ... Chez Decitre , ici Et sur Indigo pour le Canada ici. A la Fnac, ici. éditions ... NOTRE COMPTE ... Diagonale est une maison d'éditionbelge indépendante. Créée en 2014 ...
     

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    Liste de maisons d'édition

    Messagepar Chasseuse de la Nuit » 22 juil. 2013 16:28

    Non exhaustive...

    MAISONS D'EDITIONS ACCEPTANT LES ENVOIS PAR MAIL :

    Bragelonne/Milady (tout style, Fantasy, Fantastique, Horreur, S.F., Thriller....)
    Envoi uniquement par internet, via leur site :
    http://www.bragelonne.fr/manuscrits
     
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    Mnémos (Fantasy, Fantastique, Horreur, S.F., pas de thriller ni de polar)
    Acceptent les envois par mail, à l'adresse suivante : manuscrit@mnemos.com
    Les modalités d'envoi : http://www.mnemos.com/JOOMLA2/index.php ... &Itemid=58
     
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    Lunes d'encre (Denoël) (Fantasy, S.F., Fantastique)
    Envoi par mail à l’adresse : manuscrits@denoel.fr
    Site : http://www.denoel.fr/Denoel/collections/lunes.jsp
     
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    Editions Critic (idem, recherchent de S.F., pas de fantasy pour le moment)
    envoi par mail à l'adresse : editions.critic@gmail.com
    Modalités : http://editions.librairie-critic.fr/vou ... uteur.html
     
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    L'Atalante (Fantasy, S.F., Fantastique, Thrillers - polars)
    Acceptent désormais les envois par mail à l'adresse : manuscrits@l-atalante.fr
    Attention, format Times New Roma 16, interligne simple.
    Modalités : http://www.l-atalante.com/contacts/
    Site : http://www.l-atalante.com/
     
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    BMF Editions (fantasy, horreur, fantastique, S.F.)
    Envoi par mail à l'adresse : Verobess@yahoo.fr
    Site : http://bmf-editions.doomby.com
     
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    Rivière Blanche (S.F. essentiellement, ne recherchent pas de fantasy)
    Envoi par mail à l'adresse : ward@riviereblanche.com
    Site : http://www.riviereblanche.com/
     
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    Editions Malpertuis (Fantastique)
    Envoi par mail :
    Fantastique classique : christophe.thill@ed-malpertuis.com
    Fantastique moderne : thomas.bauduret@ed-malpertuis.com
    Site : http://www.ed-malpertuis.com/spip.php?article12
     
    ************************

    Editions Armada (science-fiction, fantastique et fantasy)
    D’abord, les contacter via leur page de « Contact » avant de leur envoyer un projet (mais je confirme qu'il est ensuite possible de l'envoyer par mail, s'ils sont intéressés) : http://www.editions-armada.com/index.ph ... 1&Itemid=2
    Site : http://www.editions-armada.com/index.ph ... 6&Itemid=1
     
    **********************

    Editions du poisson cube – anciennement Editions Lightinbox (S.F., Fantastique, Fantasy…)
    Envoi par mail à l'adresse : contact.editions@poisson-cube.com
    Site : http://www.editions.poisson-cube.com/
     
    ***********************

    Editions Belcastel (Fantasy, fantastique, S.F.)
    Envoi par mail à l'adresse : belcastel.manuscrit@yahoo.fr
    Site et modalités : http://www.belcastel.onlc.fr/10-Ligne-e ... crits.html
     
    ***********************

    Rebelle Editions (Fantasy, S.F, Horreur)
    Envoi par mail à l’adresse : manuscrits@rebelleeditions.com
    Site : http://rebelleeditions.com/SITE/?page_id=2

     ***********************

    Attention aux piège ! Bien étudier le contrat !

     


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    • Diffusion sur Facebook, Twitter et Google +

    Attention : EDILIVRE fait payer certains service que vous demandez et certaines options également. Vous ne touchez, contrairement à ce qu'il exposent dans les explication ci-dessus, que 10 % pour chaque vente de livre et de plus, vous devez leurs rétrocéder vos droits d'auteur tant que vous êtes sous contrat avec cette boîte d'édition. Comme maison d'édition : Je ne vous la conseille pas.

    *******************

    Editions Melibée

    Qui sommes nous? 

     

    L’histoire des Éditions Mélibée débute en 2010 au cœur de la «ville rose». Passionnés de littérature et désireux de faire souffler un vent nouveau sur la création littéraire, nous proposons une alternative au système ankylosé de l’édition contemporaine et à l’entre-soi qui y règne.

    Résolument audacieux, dynamiques et innovants, nous avons progressivement constitué un catalogue singulier, qui reflète les nombreuses rencontres que nous avons faites.

    Aujourd'hui, ce sont près de 150 auteurs qui nous rejoignent chaque année. En nous confiant leur talent, ils portent haut notre petit papillon bleu. Une ouverture qui s’étend à toute la francophonie, puisque nous publions également En Belgique, au Luxembourg, en Suisse, au Canada et en Afrique.

     

    Pourquoi nous confier votre manuscrit ? 

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    Savoir différencier le compte d’auteur et d’éditeur

    Édition à compte d’auteur, d’éditeur… Quand on débute dans la recherche éditoriale, difficile de savoir ce que veulent dire ces termes barbares. Pourtant, la différence est capitale. Partez de ce principe essentiel : on ne doit pas payer pour être édité•e. D’ailleurs, c’est plutôt l’inverse : c’est à l’éditeur de payer les droits de votre manuscrit et de vous rémunérer. Partant de là, nous allons définir ce que sont le compte d’éditeur et d’auteur.

    Le compte d’éditeur est un fonctionnement éditorial classique, où l’auteur ne débourse rien et où les frais sont pris en charge par l’éditeur — on parle ici de la couverture, de la correction, de la mise en page, de l’impression et de la promotion. Sauf dans le cas de petites structures, l’auteur touche généralement un à-valoir quand il cède ses droits et on lui reverse des droits d’auteurs pour chaque livre vendu. C’est le fonctionnement que je vous conseille.

    Dans le cas d’un compte d’auteur, on demande au contraire à l’auteur de payer et de tout prendre en charge, en plus de fournir les droits du roman. Ne vous attendez pas à quelques piécettes : c’est généralement mille à cinq mille euros qui sont demandés (rien que ça)… Ces services négligent souvent une correction décente et la diffusion y est inexistante. En bref, vous payez (cher) et ce mode « d’édition » se résume beaucoup à de la simple impression.

    Présentée comme cela, la différence entre les deux parait assez claire, à condition que la maison d’édition annonce clairement la couleur. Vous allez me dire : si la maison dit ce qu’elle fait, libre aux gens de payer s’ils veulent avoir leur manuscrit en main ! Cependant, même dans le cas de figure où l’auteur veut juste son bouquin dans sa bibliothèque, je ne conseille pas ce mode d’édition. Il existe des services d’impressions, en particulier pour l’auto-édition, qui ne pratiquent pas des tarifs si abusifs et qui ont la décence de ne PAS se faire passer pour un éditeur classique. Ainsi, si vous voulez simplement votre roman en main, inutile de débourser trois milles euros, comme certains vous le font croire.

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    Car si le principe du compte d’auteur parait déjà discutable, certains n’hésitent pas à se faire passer pour du compte d’éditeur, basculant dans ce qu’on appelle une arnaque. Il faut bien être conscient•e que même s’ils ne sont pas une majorité, cela existe. Comment s’y prennent-ils ? Ils n’annoncent pas tout de suite que leur service est payant, ils vous brossent d’abord dans le sens du poil en disant avec plus ou moins de subtilité que vous êtes le nouveau Victor Hugo… pour vous amener à vous laisser tenter. Si votre roman n’a pas trouvé preneur dans l’édition classique, ils peuvent se présenter comme une alternative, laissant entendre qu’ils sont votre seule chance d’être édité.

    À cela vient s’ajouter ce que l’on appelle du compte d’éditeur abusif. Il s’agit là d’une maison d’édition classique demandant de payer quelque chose sous forme de précommande, par exemple où ce sera à vous d’acheter un certains nombres de manuscrits. Il peut aussi être question d’une maison ne rémunérant son auteur qu’au bout de tant de livres vendus. Parfois, ces clauses peuvent être discutées et supprimées. C’est à vous d’être vigilant•e et de vous renseigner avant de signer.

    Étudier les contrats

    Une fois que vous êtes sûr•e que toutes les propositions reçues sont dignes d’intérêt, il vous faut définir ce que vous attendez de cette publication. Car beaucoup de choses diffèrent d’une maison à l’autre : le prix des droits d’auteurs, la visibilité, l’à-valoir, la présence d’un distributeur/diffuseur… Tâchez de prêter tout particulièrement attention à ces points :

    • Le catalogue et l’esprit de la maison d’édition

    C’est quand même mieux d’être édité•e dans une structure qui vous plaît et vous correspond.

    ecrire-exister-reunion

    • Le nombre de manuscrits/d’auteurs publiés

    Si la maison n’a que quelques années d’ancienneté et déjà une centaine de bouquins dans son catalogue, cela n’est en général pas très bon signe : ça peut impliquer quelle accepte trop d’auteurs sans avoir ensuite les moyens d’assurer une promotion correcte. De même, si la maison d’édition n’a que deux livres à son actif au bout de dix ans d’existence, c’est inquiétant. Dans tous les cas n’hésitez pas à vous renseigner auprès des auteurs quant à leurs conditions de publication.

    • Les droits d’auteurs et le montant de l’à-valoir 
    • Ce dernier est de plus en plus rare, surtout chez les maisons indépendantes ou les petites structures. À vous de voir si son absence est rédhibitoire ou pas. Attention toutefois à ce que les droits d’auteurs (ce que vous allez toucher pour les ventes) ne soient pas trop bas. Pour un jeune auteur, il est en général question de 10 % sur la version papier.

    • La présence du distributeur/diffuseur, qui assure d’une part le stockage des livres, mais aussi sa diffusion dans les magasins et les librairies par exemple

    Beaucoup de petites maisons n’en disposent pas. Leur rôle est pourtant très important dans la visibilité de votre livre. Si vous l’éditez surtout pour vous et votre entourage pas de souci, mais pour le reste il se peut que le roman peine à rencontrer ses lecteurs. N’oubliez juste une chose : en tant que jeune auteur, ne vous attendez pas à vendre des milliers d’exemplaires. Il est normal de commencer petit !

    • L’implication de la maison d’édition dans la promotion

    Si la maison est jeune, on peut vous demander de mettre la main à la pâte par la création de pages sur des réseaux sociaux ou de blogs. Cela est normal, mais la promotion ne doit pas s’arrêter là ; si la maison se contente de balancer votre livre sur leur site et de vous laisser faire le reste, vous aurez sans doute du mal à sortir de la masse.

    sex-city-carrie-book

    •  Le type de publication (numérique, papier), ainsi que le nombre de tirages du manuscrit

    Toutes ces informations sont normalement indiquées sur le contrat ; si cela n’est pas le cas, il vous faut demander à ce qu’elles soient rajoutées.

    • La modification du manuscrit

    C’est un point auquel il faut réellement prêter attention. Aucun roman n’est parfait, et lorsque l’on décroche un contrat il est nécessaire de passer par ce que l’on appelle les corrections éditoriales, qui précèdent la publication. Assurez-vous dans cette clause que vous conservez un droit de regard sur votre manuscrit et que l’éditeur ne risque pas finalement de refuser votre roman aux termes des corrections éditoriales.

    En conclusion…

    Un dernier conseil : ne sautez pas sur le premier contrat venu ! Prenez le temps de l’étudier, assurez-vous d’en comprendre toutes les clauses, même s’il faut pour cela demander de l’aide à un avocat. Vous pouvez également vous renseigner sur des sites comme " la Société des Gens de Lettres" oul’Oie Plate" qui font cela gratuitement.

    Enfin, pensez à trouver des retours des maisons d’éditions, à lire des témoignages, à poser des questions. Le forum des Jeunes Écrivains est notamment un bon endroit pour cela et regorge de conseils. Toutes les maisons d’éditions ne sont pas mauvaises, bien au contraire, et les cas dont je vous parle ne sont pas une généralité, toutefois il faut savoir où l’on met les pieds. Une signature est un engagement, ne foncez pas tête baissée.

    À lire aussi : Retour d’un auteur sur l’édition d’un livre

    — " J'ai trouvé ces renseignements sur le Net pour vos livres à éditer. "

    N. Ghis.

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    Leur manuscrit est accepté! Des écrivains en herbe croient avoir décroché le gros lot quand ils viennent seulement de se faire prendre aux mirages de l'édition à compte d'auteur. Que se passe-t-il derrière les enseignes"

    Au 147-149 rue Saint-Honoré il n'y a rien. Une simple entrée d'immeuble à côté d'un Gymnase Club. Logiquement, on devrait y trouver une plaque mentionnant la Société des écrivains associés. C'est ce qui était écrit dans la publicité de cet éditeur à la recherche de manuscrits. Il y avait aussi un numéro de téléphone. On appelle d'une cabine. «Je suis en bas de chez vous, c'est à quel étage?» En fait, on apprend que le numéro ne correspond pas à l'adresse. Nous téléphonons à Orgeval, dans la banlieue ouest de Paris. A l'autre bout du fil, Sébastien Brancq, le gérant et responsable éditorial de la Société des écrivains associés. «Ce n'est qu'une adresse postale.» Et Sébastien Brancq de rappeler que l'encart publicitaire stipulait bien qu'il fallait écrire et non pas venir... Rendez-vous est donc pris le lendemain à la maison des Centraliens, rue Jean-Goujon, près des Champs-Elysées. Encore une adresse prestigieuse qui fait chic et rassure. Pour ses rendez-vous parisiens, Sébastien Brancq y loue quelquefois un bureau à la journée. Notre homme serait-il un éditeur dandy? Non, Sébastien Brancq est ce qu'on appelle un éditeur à compte d'auteur. Il suffit de lire attentivement sa publicité. Tous les éditeurs à compte d'auteur, c'est-à-dire où l'auteur paie pour être édité, mentionnent l'article L 132-2 du Code de la propriété intellectuelle (voir encadré p. 61). A titre indicatif, la Société des écrivains associés facture 100 francs la page montée, donc 10 000 francs pour un ouvrage de 100 pages. En soi, ce type d'édition n'est pas illégal. L'auteur charge simplement un éditeur de fabriquer, publier et diffuser son livre. Mais il ne cède jamais ses droits. Ce qui est illégal, c'est de se faire passer pour un éditeur normal, en proposant un contrat classique assorti d'une clause de paiement. Et c'est justement ce dont ne se privent pas quelques officines qui trompent l'auteur en lui faisant croire, généralement contre un beau chèque, que son ouvre refusée partout est impérissable. 

    Le jeu de piste continue avec une autre société. Dans l'annuaire du Minitel, les éditions La Bruyère annoncent clairement la couleur: éditions à compte d'auteur. Jean-Charles Lonné a repris cette maison, fondée en 1979, qui n'avait pas bonne réputation. Aujourd'hui, il veut casser le discours. «Avec moi, la personne qui veut se faire éditer sait où elle va.» Autrement dit, qu'elle va devoir passer à la caisse. Aux éditions La Bruyère les tarifs sont annoncés. Il vous en coûtera 8 000 francs pour une plaquette de poésie tirée à 300 exemplaires et de 30 000 à 35 000 francs pour un roman d'une centaine de pages. 

     
     

    «Vous allez dire, je fais quoi, moi, là-dedans? Eh bien justement, par rapport à un compte d'imprimeur, j'ai une correctrice, j'assure une diffusion et une distribution, minime certes, mais réelle. Voilà les services que je propose en plus à l'auteur. Je lui dis où il va et ce qu'il peut espérer.» C'est-à-dire assez peu. «Je ne fais pas de promesse de publicité ou de prix. Je dis aux auteurs que ce sera dur. Et si je sens que l'un d'entre eux utilise jusqu'à son dernier sou pour se faire éditer, je refuse.» L'intention est louable. La pratique n'affiche pas une telle éthique. Au poker on paie pour voir. Dans l'édition à compte d'auteur on paie pour se voir. Même si l'on a peu de chances d'être vu ou lu: pas d'office - envoi systématique des nouveautés aux libraires -, pas d'inscription dans le catalogue électronique 3615 Electre, pas de service de presse, pas de diffusion, pas de distribution, etc. C'est à l'auteur de faire tout, y compris souvent le dépôt de son ouvrage dans une librairie amie. Quant à la prétendue «aide», n'y comptez pas. Ted-Allan Wainwright a proposé son roman aux éditions La Bruyère. Le livre, accepté contre 66 560 francs, est imprimé en 1994. Dès les premières lignes d'Un destin frappé on pressent la catastrophe syntaxique. «1940, entrée massive des Allemands à Varsovie, je n'ai alors que quinze ans. Nous sommes une famille française émigrée en Pologne à la demande de son gouvernement. En effet, celui-ci souhaitant un architecte français, proposera un concours.» Et cela continue pendant près de 300 pages, sans compter les coquilles. Visiblement, l'auteur n'a pas bénéficié des services de la correctrice. Mais il y a pire. Toujours aux éditions La Bruyère, en 1987, un retraité d'origine polonaise se voyait demander 205 000 francs pour la publication de ses Mémoires en 1 000 exemplaires! 

    Comme toujours, il y a les miraculés. Les éditions La Bruyère ont publié Éliane Doré qui a signé par la suite chez Stock, en 1995, avec Régine Deforges, Le tarot du point de croix, et Richard Lotte vient de faire paraître son deuxième polar aux éditions du Rivage à Boulogne-sur-Mer. L'inverse - l'auteur qui passe du compte d'éditeur au compte d'auteur - existe aussi. Richard Aglion avait publié en 1984 chez Plon un De Gaulle et Roosevelt: la France libre aux Etats-Unis remarqué mais qui ne s'était pas vendu. Les éditions La Bruyère le réimpriment aujourd'hui, à compte d'auteur. 

     

    La Pensée universelle s'était fait jadis une spécialité d'attrape-gogo. C'était la grande époque d'Alain Moreau qui a édité puis pilonné 10 000 titres en 27 ans! Aujourd'hui, les choses ont changé, dit-on. Après le dépôt de bilan en mars 1996, la marque La Pensée universelle a été rachetée. 

    Diane de Saint-Seine faisait partie de l'ancienne équipe. Elle est pratiquement la seule à être restée. Aujourd'hui, elle dirige La Pensée universelle et les «Etoiles de la Pensée» qui veulent être une sélection, le haut du panier en quelque sorte: «Quand un texte est intéressant, nous le publions sous le label Etoile de la Pensée. Nous publions moins de manuscrits qu'avant et la sélection est plus rigoureuse.» Au total, c'est donc entre 60 et 80 livres qui sont ainsi proposés chaque année dans les deux marques. La Pensée universelle ne se présente plus comme un éditeur mais comme un prestataire de services. «Pour 1 000 exemplaires d'un roman de taille moyenne il faut compter 25 000 francs et l'auteur sait à quoi s'en tenir.» 

    L'édition à compte d'auteur marquerait-elle un léger déclin? Les chiffres d'affaires prouvent que non. Celui des éditions La Bruyère a connu une croissance de 35% entre 1995 et 1996. C'est pourquoi, depuis près de vingt ans, un petit groupe d'irréductibles restent vigilants. Leur nom, le Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition. Autrement dit, le Calcre. Chaque semaine, en fin de journée, ils se réunissent dans un bistrot, La Tour de la Bastille, parce que l'édition à compte d'auteur est encore «une Bastille à prendre», dixit Roger Gaillard, bouillonnant président. Dans leurs revues et annuaires ils distribuent tomates ou étoiles aux éditeurs, selon la transparence, la qualité et le prix de leurs prestations. Et, aujourd'hui, le Calcre commence à s'intéresser aux éditions de L'Harmattan. Cet éditeur, bien connu pour ses publications dans le domaine des sciences humaines, publie 800 nouveautés par an. Autant que Gallimard, mais avec une structure moindre d'environ quarante personnes. L'explication s'appelle l'édition chirurgicale. C'est-à-dire le ciblage. Pour en savoir plus, rendez-vous à la Pizza Roma, rue des Ecoles, le fief de Denis Pryen et de son équipe. Le patron de L'Harmattan ne croit plus aux ouvrages de sciences humaines qui trouvent 5 000 lecteurs. «Mais, ajoute-t-il, pourquoi se priver d'une bonne étude sur le RMI même si elle ne concerne que 500 lecteurs?» L'Harmattan propose donc un contrat light dont certains auteurs, essentiellement des refusés, se plaignent. En effet, ils ne touchent des droits qu'après le millième exemplaire, autant dire jamais. En plus, ils doivent acheter 250 exemplaires du tirage en moyenne. D'où ce constat du Calcre: «Il n'est plus tenable de qualifier L'Harmattan d'éditeur à compte d'éditeur.» 

    La différence est que L'Harmattan possède un service de presse, qu'il fait de la diffusion et de la distribution. C'est-à-dire que l'ouvrage publié a des chances de se retrouver en librairie - à commencer par celle de L'Harmattan - et qu'il peut même être chroniqué par la presse. Les 150 directeurs de collection servent de rabatteurs pour alimenter un catalogue déjà fort épais. Bref, L'Harmattan considère qu'ils font de l'édition autrement. Mais pas au détriment des auteurs. 

    Dernière «curiosité» en date dans le domaine de l'édition parallèle: les éditions Mille et Un Jours. Cette société organise des «concours littéraires» dans les genres du roman, de la poésie et des contes et nouvelles avec une publication en guise de récompense. Pour participer il faut avoir été refusé cinq fois par des grands éditeurs. Lorsqu'on appelle au numéro indiqué dans l'encart publicitaire on apprend que l'on est «sur un répondeur branché en permanence» et que l'on peut obtenir en déposant son nom et son adresse les fameux règlements pour participer auxdits concours. Chose curieuse, le numéro de téléphone en question correspond à une société Copivox, sise à Bourg- La-Reine, rue François-Villon... Méfiance. Au bout du fil, Marc Tardieu, le patron de Mille et Un Jours, se veut rassurant. Il rappelle qu'il est l'auteur d'une biographie de Péguy parue en 1993 chez François Bourin - ce qui n'atteste rien - et assure ne pas pratiquer le compte d'auteur. «La personne qui gagne le concours n'aura rien à verser et l'ouvrage sera publié à nos frais. Nous demandons seulement des droits de participation qui varient entre 140 et 180 francs selon le genre choisi.» Dont acte. 

    Marc Tardieu précise également que sa société Copivox, spécialisée dans la bureautique, a effectivement ajouté en mars dernier une activité éditoriale. Ce qui expliquerait que les éditions Mille et Un Jours ne soient répertoriées ni dans l'annuaire de France Télécom ni dans celui du Syndicat national de l'édition... 

    A la Société des gens de lettres on reste ferme. Pour en devenir membre, il faut avoir été édité à compte d'éditeur, quel que soit l'éditeur. En revanche, les auteurs qui se sont fait arnaquer ou qui veulent avoir des renseignements sur leur contrat (la SGDL édite un contrat type) peuvent s'adresser, par courrier de préférence, au service juridique. François Coupry, le président de cette association d'écrivains qui compte 14 000 membres, n'ira donc pas dans le sens du courrier adressé par Sébastien Brancq, qui souhaiterait que ses auteurs puissent adhérer à la SGDL. 

    Répétons-le. L'édition à compte d'auteur n'est pas illégale. C'est son abus qui est condamnable. Dans une période où l'édition connaît quelques difficultés, il est tentant de demander à l'auteur de participer financièrement. Quelquefois, ce ne sont pas des personnes mais des partis politiques ou des ambassades qui versent leur écot, en achetant une certaine quantité d'exemplaires. La frontière est donc ténue entre ce que l'on croit être de l'édition normale et celle qui s'avère plus ou moins payée par l'auteur. Mais nous sommes loin de la littérature. Car tout écrivain, comme Catherine Hermary-Vieille, dont le premier livre fut publié à La Pensée universelle, garde de cette expérience un goût terriblement amer. Celui, le plus souvent, de n'avoir pas eu affaire à un goûteur de livres mais à un escroc. 

     

    • Attention aux pièges et gouffre financiers!!!

    J'ai édité en 1983 ce recueil de poésie à compte d'auteur.

    Cette folie m'a coûté 15.000 fr en 1983.

    Je sais ce qu'est une édition à compte d'auteur et l'on ne m'y reprendra plus !

     Je cherche une Maison d'édition à compte d'éditeur : une vraie !

    J'ai mon roman à éditer "Le mystère de L’Étang-Aux-Ormes"

     A compte d'auteur ? NON ! Je préfère ne pas éditer et laisser mon manuscrit ( tapuscrit ) dormir dans un tiroir ou dans mon PC puisque j'ai les deux !

    Adresse d'éditeurs à compte d'éditeurs


    4 commentaires
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    ACTUALITÉ
    Le 27 juin 2017

    Comment chercher et surtout comment trouver son éditeur ?

    Il n'y a pas que les éditeurs qui aient le choix. Les auteurs aussi peuvent choisir leurs Maisons d'édition. Encore faut-il rationaliser sa démarche, comprendre le marché de l'édition, savoir à qui son ouvrage peut plaire, et se vendre...Quelques étapes essentielles pour ne pas se fourvoyer
    chercher son éditeur avec du flair et quelques réflexesChercher son éditeur avec du flair et quelques réflexes

    Etre un bon lecteur avant d'être auteur

    Si vous écrivez, c’est que vous êtes déjà un lecteur. En cela vous devez déjà avoir une évaluation objective de ce que vous faites. Les auteurs des Maisons d‘édition que vous connaissez sont déjà une appréhension du milieu de l'édition : des familles littéraires, des sensibilités. Vous connaissez leurs choix, et il vous sera plus facile d’entamer un dialogue avec eux.

    Connaître son propre ouvrage et connaître le marché de l'édition pour savoir ou son livre se situe

    Les Maisons d’édition sont nombreuses et vous comprendrez vite à travers les annuaires d’édition lesquelles il vous faut approcher : les nouvelles et les traditionnelles, par genre et par esprit (essai, science fiction, romance etc.). Il s’agit donc de sélectionner votre éditeur en fonction de sa ligne éditoriale, pour que tous, professionnels et vous-même gagniez du temps.

    Présenter son livre formellement sous son meilleur jour

    Présentez votre livre selon les critères d’une Maison d’édition, ce peut-être un avantage. Outre l’orthographe, la syntaxe, bien sûr, la mise en page de votre livre, le format, les chapitres, la typo d’une collection peut vous aider à fondre naturellement votre livre dans un esprit. Pas d’initiative personnelle, souvent jugée de mauvais goût.

    Ne vous impatientez pas, la mesure du temps est différente dans l'édition

    Les Maisons d’édition ont le plus souvent des comités de lecture restreints. Dans la plupart des petites maisons d’édition, l’éditeur travaille souvent avec des étudiants stagiaires, voire des bénévoles. Certains éditeurs n’éditent que des nouveaux auteurs et des premiers livres... Bref, le chemin est long et tortueux, et exige un vrai travail d’analyse, d’écoute et de suivi. Et l'unité de temps n'est pas la même pour les auteurs et pour les éditeurs.

    L’autoédition reste une porte ouverte

    L'autoédition nécessite un travail immense, et un parcours du combattant. Elle fait de vous un homme de Marketing. Comprendre les étapes qui constituent le lancement d'un livre autoédité est la clé du succés. Ce n'est pas nécessairement la solution de facilité. Mais elle est juste et n'engage que vous-même.

     
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    @Michel Canal, Quand je me suis investi dans la pub sur les réseaux et blogs, je vendais relativement bien, au début entre 80 et 100 € réguliers mensuels d'Amazon et Create space. Ensuite entre 300 et 500 €. mais ça me prenait des heures par jour. J'ai tout stoppé pendant presque deux ans, c'est à ce moment que j'ai quitté montbetseller. Mes ventes sont tombées à 20 ou 30 €. J'ai donc reconstruis mon blog de soins par les plantes (informatique, téléchargements, auteurs amies, livres, coups de gueule, partenaires dont MBS, etc.) et google +, au nom de mon amie qui est herboriste. Maintenant qu'il est solide (+ de 10.000 visites en 2 mois) , Je refais par petites touches à nouveau de la pub, je vous dirais ce que ça donne. (4 à 5 heures de travail par jour). Je reste propriétaire de mes écrits. Je peux les améliorer de temps à autre et ça peut durer indéfiniment. Pourquoi aller faire le mendiant ailleurs. Je suis actif et non passif, acteur et non spectateur. Dans le même état d'esprit, j'aime lire, j'ai horreur de la télé (des films aussi, que des M...) que je n'ai pas regardé depuis plus de 30 ans. (j'en ai une, mais c'est un aquarium de youtube (2h sur clef Usb) qui passe en boucle, je préfère mes poissons aux bonimenteurs de foire. ).

    Publié le 30 Juin 2017
     

    Les conseils donnés dans cet article sont utiles, car un conseil est toujours bon à prendre, mais il ne faut pas rêver. L'annuaire des maisons d'édition est à connaître des auteurs qui ont l'espoir (et la naïveté ou l'inconscience d'y croire) de trouver celle qui répondra positivement à leur sollicitation. Depuis deux ans que je suis auteur publié sur mBS, je ne connais que deux cas d'auteurs ayant réussi à se faire publier par une maison d'édition qui a répondu favorablement à leur demande.
    Tout a été dit précédemment, je n'y reviendrai donc pas. Chaque auteur doit s'interroger sur la qualité littéraire de son ouvrage (1ère étape indispensable), puis sur l'intérêt de son contenu pour un lectorat potentiel, enfin sur combien de ventes peut en escompter l'éditeur. Le cœur du sujet est là !
    Hormis les cas très particuliers d'ouvrages d'auteurs jusque-là inconnus devenus des best-sellers vendus à des millions d'exemplaires, le plus sûr moyen pour les auteurs lambdas que nous sommes majoritairement d'être lus (et pour certains d'être repérés par une maison d'édition) est de d'auto-publier sur une plate-forme comme mBS pour tester son écrit, l'améliorer s'il y a lieu avec les retours des lecteurs. Seulement après ce banc d'essai, une nouvelle étape peut être tentée : l'édition chez Amazon, format numérique puis format papier.
    Un dernier point : si vous comptez vivre de vos écrits, vous avez tout faux. Il fallait le dire, et il faut le savoir. Comme l'a précisé @Letellier Patrick, une vente de quelques milliers d'exemplaires (ce qui est déjà bien) ne fera ni un best-seller, ni la fortune de l'auteur.

    Publié le 29 Juin 2017
     

    L'article est intéressant et utile mais ne sort pas des sentiers battus et rabattus. Les commentaires sont bien plus pertinents en s'émancipant d'une « certaine langue de bois ». Car, le problème n'est pas de choisir un éditeur, cela étant à la portée de tous les auteurs avec un peu de peine et de méthode, mais d'être choisis.

    J'ai pour ma part renoncé à l'être et à dépenser une énergie qui ne sera, à moins d'un miracle, couronnée de succès et mieux utilisée pour d'autres desseins J'ai choisi l’indépendance, le « lâcher prise », d'accomplir ce qui me passionne sans rien attendre en retour et surtout de garder la maîtrise de ce que je crée. Cela dit, l'indépendance a un prix et est semée d'embûches et de pièges. Si notre but est d'effectuer un travail respectueux du lecteur éventuel cela demande beaucoup de travail et d'acquérir des compétences. Lorsque celles-ci dépassent ce que nous sommes capables d'accomplir, il faut faire appel à la solidarité des lecteurs et/ou des auteurs prêts à donner un peu de leur temps – cela devient rare car chacun poursuit ses propres objectifs et c'est bien normal après tout – ou à des professionnels mais il faut en assumer le coût parfois important. 

    Il faut savoir aussi que certaines entreprises commerciales, qui savent exploiter l'espoir d'être édités et reconnus, vous attendent au coin du bois et vous promettent monts et merveilles si vous sortez le carnet de chèques. Attention donc aux offres alléchantes qui ne débouchent sur rien ou pas grand-chose hormis l'allègement de votre compte en banque et une satisfaction illusoire, éphémère. 

    Ne rien attendre c'est n'être en rien déçue et toujours étonnée de ce que le hasard vous offre. L'indépendance octroie le privilège de rester libre et de cultiver des rencontres précieuses, des partages, des amitiés et des partenariats désintéressés puisqu'il n'y a pas d'enjeu. Si votre but n'est pas d'en vivre - c'est rarement possible - je ne saurais trop vous conseiller la formule de l'autoédition indépendante.

    Publié le 29 Juin 2017
     

    c'est comme en politique, pas du sérail , aucune chance, restez vrai. Sinon vous allez perdre votre âme. Fric? Alors foncez! Défoncez les portes ouvertes. perdez votre temps.Soumettez vous! Les trottoirs sont larges. Je me répète: quand on sait c'qu'on sait, et qu'on vois c'qu'on voit, on a raison de penser c'qu'on pense.

    Publié le 28 Juin 2017
     

    @Robert Dorazi et @Brian B. Merrant
    Problème : Delittante ne prend ni poésie, ni polar, ni SF, donc ça limite pas mal et pour moi c'est mort.
    Dommage !

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Effectivement comme le dit @Robert Dorazi si l'on souhaite une réponse personnalisée, il faut envoyer au Dilettante :) Et c'est tout à fait vrai, ils répondent (à la main !), et... ils sont plutôt très francs ^^ Mais ça fait du bien aussi parfois ;)

    Publié le 28 Juin 2017
     

    @Robert Dorazi
    Merci du renseignement. Même pas peur de la descente en flamme. C'est tellement habituel chez moi. En général quand un 747 se casse la gueule c'est sur mes pompes. Alors...
    Amitiés,
    Ivan

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Pour informations et pour ceux qui voudraient tenter, Denoël accepte les envois de manuscrits par email (en fait ils n'acceptent plus de papier), et Gallimard jeunesse aussi. Je sais que les éditions Héléne Jacob demandent qu'on leur envoie les manusctits par email également mais donnent un "template" qui doit être suivi à la lettre (cela dit pour l'instant la maison est saturée jusqu'en 2018 donc n'accepte plus rien).
    Ivan, si vous voulez recevoir un avis personnalisé, envoyez votre manuscrit aux éditions le Dilettante. Vous recevrez un courrier sous 1 ou 2 mois. Mais il faut être prêt à être descendu en flammes si ça ne plait pas à l'éditeur :)

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Ouais, quand on fouille on trouve toujours dit l'adage.
    Belle connerie !
    Regardez tout ce qui est édité en dehors de Bernard Minier, Amélie Nothon, Marc levi et leurs petits copains : que des bouquins de sportifs, hommes politiques, journalistes et autres animateurs quand il ne s'agit pas de 'héros' mode Loft-story, Kolanta et autre merde. On ne leur demande même pas d'écrire, il y a des petites abeilles pour cela, leurs noms seuls comptent et font vendre. Littérature, mes fesses ! La littérature est morte après la première moitié du vingtième siècle. J'ai tenté un truc : envoyer un e-mai à des éditeurs avec mes titres, synopsis légers en demandant gentiment si j'étais dans leur ligne éditoriale. Aucune réponse !
    Alors, j'imagine que si j'envoyais mes manuscrits formatés chacun selon les désirs de telle ou telle maison ! Un veut du Times-Roman 12 avec interligne en 2, l'autre en 1.5, le suivant veut un retrait 2,54 à droite et à gauche, c'est sans fin avec pour résultat de s'appauvrir en envois et recevoir la réponse stéréotypée "Malgré tout l'intérêt etc..." vous connaissez la suite, trois mois après.
    La solution ?
    Habiter Paris, (pauvre de nous les ploucs de province) passer son temps dans les lieux fréquentés par la faune médiatique, lécher la frite à tous ces gens pendant plusieurs années et là, peut-être, si tu es gentil et pas trop gourmand, ton texte sera édité à condition bien sûr que tu ais un sujet dans l'air du temps comme :"Comment éplucher des oignons quand on est prisonnier des djihadistes à Mossoul".
    Sinon, aucune chance.
    Las ! Il y a longtemps que je ne crois plus au Père Noël.

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Bonjour !
    J'ai sursauté en lisant "Les auteurs aussi peuvent choisir leurs Maisons d'édition." ça m'a fait sourire, j'avoue... Oui un auteur a tout intérêt à choisir précisément les ME chez qui il souhaite envoyer son manuscrit pour les raisons qu'évoque l'article (on ne va pas envoyer un recueil de poèmes à une ME qui ne publie que du thriller scandinave), mais aussi pour une raison très triviale : à l'ère du numérique, bien peu d'éditeurs proposent de recevoir les manuscrits par mails, et un envoi papier par la Poste coûte affreusement cher !
    Il est donc normal, ne serait-ce que pour cette raison, de bien analyser les catalogues et les lignes éditoriales avant d'envisager un envoi. Mieux vaut cibler 3-4 éditeurs qu'envoyer massivement à une vingtaine, surtout qu'on sait hélas quelle réponse sera retournée dans 98,9% des cas.
    Mais voilà où s'arrête le choix de l'auteur. Le seul maître à bord, le seul décideur, ce n'est bien souvent même pas l'éditeur mais un premier comité de lecture qui trie impitoyablement le courrier, en trois piles :
    - ce qui est refusé immédiatement
    - les "mh euh peut-être mais bon, sans grande conviction"
    - les "ah là on a peut-être un truc, mais ça reste à voir"
    (la pile des auteurs copains avec le patron/journalistes/auteur américain célèbre/premier ministre ne compte pas)
    Si les auteurs avaient le choix, tout le top 10 de mBS serait déjà édité... Les ME reçoivent tellement de manuscrits qu'être repéré de façon conventionnelle relève du miracle.
    Même l'autoédition (qui est déjà un parcours du combattant pour se faire sa petite place) n'est pas un gage d'être repéré. Par exemple, il a fallu à Bruno Combes vendre 30 000 (30 000 !!) exemplaires de son roman sur Amazon pour susciter un intérêt. Alors oui ça lui est arrivé, tout comme c'est arrivé à Agnès Martin-Lugand et Amélie Antoine (les 3 ont d'ailleurs signé chez le même éditeur...) mais 3 auteurs sur... combien ? Des milliers ! Jacques Vandroux a signé chez Laffont, mais après avoir vendu combien de (différents) romans en indé ?
    Ce n'est qu'un avis personnel, mais il me semble que les ME regardent d'abord ce qui va marcher et rapporter un peu de sous, plutôt que prendre des risques éditoriaux. Mais il ne faut pas les blâmer pour autant, une ME demeure une entreprise, et une entreprise qui ne gagne pas d'argent coule. C'est horrible à dire mais il faut garder ça en tête... le livre est aussi un bien de consommation.
    Et puis comme le dit l'article, l'édition n'est pas une fin en soit, nombre d'auteurs choisissent l'indépendance et désirent conserver toute leur liberté.
    Merci pour cet article !

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Bonjour, Il y a ceux qui écrivent dans l’intention de faire de l’argent. Ceux qui écrivent pour le plaisir et ceux qui écrivent pour dénoncer des vérités. Les premiers ont peu de chance d’être élus. Les seconds, s’ils ne sont pas politiquement incorrects, peut-être ? Les troisièmes (moi), aucune chance. Tous les livres reçus sont envoyés à un comité de censure et aux services secrets. Pour savoir qui vous êtes et ce que vous écrivez. Au pays de la liberté et des droits de l’homme, me dites-vous ? Je vous réponds : C’est quoi cette foutaise de trisomique 21 scotché devant la télé ? Et si vous n’êtes pas du sérail, vos chances sont presque nulles. Vous ne serez pas lu. Vous prendriez le beefsteak des auteurs sandwichs, les amis des amis, c’est logique et humain. Par ailleurs, sachez que si vous êtes édité, votre titre sera changé, votre livre remanié, expurgé, vidé de sa substance, pour être à la « mode », et baisser son coût de production, par des plumistes du même ramage qui doivent bouffer sans que vous ne puissiez dire un mot. Votre « bébé » ne vous appartient plus. Et à moins que vous ne fassiez un best-seller, j’en doute, vous ne seriez pas ici, votre œuvre sera vendue au maximum à 4000 exemplaires en ayant aussi perdu vos droits sur le numérique, que vous devez délaisser. Ceci-dit, je trouve l'auto-édition avec create-space et amazon super! Aucune envie de me faire botter le cul comme un morveux..

    Publié le 27 Juin 2017
     

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