Savoir différencier le compte d’auteur et d’éditeur
Édition à compte d’auteur, d’éditeur… Quand on débute dans la recherche éditoriale, difficile de savoir ce que veulent dire ces termes barbares. Pourtant, la différence est capitale. Partez de ce principe essentiel : on ne doit pas payer pour être édité•e. D’ailleurs, c’est plutôt l’inverse : c’est à l’éditeur de payer les droits de votre manuscrit et de vous rémunérer. Partant de là, nous allons définir ce que sont le compte d’éditeur et d’auteur.
Le compte d’éditeur est un fonctionnement éditorial classique, où l’auteur ne débourse rien et où les frais sont pris en charge par l’éditeur — on parle ici de la couverture, de la correction, de la mise en page, de l’impression et de la promotion. Sauf dans le cas de petites structures, l’auteur touche généralement un à-valoir quand il cède ses droits et on lui reverse des droits d’auteurs pour chaque livre vendu. C’est le fonctionnement que je vous conseille.
Dans le cas d’un compte d’auteur, on demande au contraire à l’auteur de payer et de tout prendre en charge, en plus de fournir les droits du roman. Ne vous attendez pas à quelques piécettes : c’est généralement mille à cinq mille euros qui sont demandés (rien que ça)… Ces services négligent souvent une correction décente et la diffusion y est inexistante. En bref, vous payez (cher) et ce mode « d’édition » se résume beaucoup à de la simple impression.
Présentée comme cela, la différence entre les deux parait assez claire, à condition que la maison d’édition annonce clairement la couleur. Vous allez me dire : si la maison dit ce qu’elle fait, libre aux gens de payer s’ils veulent avoir leur manuscrit en main ! Cependant, même dans le cas de figure où l’auteur veut juste son bouquin dans sa bibliothèque, je ne conseille pas ce mode d’édition. Il existe des services d’impressions, en particulier pour l’auto-édition, qui ne pratiquent pas des tarifs si abusifs et qui ont la décence de ne PAS se faire passer pour un éditeur classique. Ainsi, si vous voulez simplement votre roman en main, inutile de débourser trois milles euros, comme certains vous le font croire.
Car si le principe du compte d’auteur parait déjà discutable, certains n’hésitent pas à se faire passer pour du compte d’éditeur, basculant dans ce qu’on appelle une arnaque. Il faut bien être conscient•e que même s’ils ne sont pas une majorité, cela existe. Comment s’y prennent-ils ? Ils n’annoncent pas tout de suite que leur service est payant, ils vous brossent d’abord dans le sens du poil en disant avec plus ou moins de subtilité que vous êtes le nouveau Victor Hugo… pour vous amener à vous laisser tenter. Si votre roman n’a pas trouvé preneur dans l’édition classique, ils peuvent se présenter comme une alternative, laissant entendre qu’ils sont votre seule chance d’être édité.
À cela vient s’ajouter ce que l’on appelle du compte d’éditeur abusif. Il s’agit là d’une maison d’édition classique demandant de payer quelque chose sous forme de précommande, par exemple où ce sera à vous d’acheter un certains nombres de manuscrits. Il peut aussi être question d’une maison ne rémunérant son auteur qu’au bout de tant de livres vendus. Parfois, ces clauses peuvent être discutées et supprimées. C’est à vous d’être vigilant•e et de vous renseigner avant de signer.
Étudier les contrats
Une fois que vous êtes sûr•e que toutes les propositions reçues sont dignes d’intérêt, il vous faut définir ce que vous attendez de cette publication. Car beaucoup de choses diffèrent d’une maison à l’autre : le prix des droits d’auteurs, la visibilité, l’à-valoir, la présence d’un distributeur/diffuseur… Tâchez de prêter tout particulièrement attention à ces points :
- Le catalogue et l’esprit de la maison d’édition
C’est quand même mieux d’être édité•e dans une structure qui vous plaît et vous correspond.
- Le nombre de manuscrits/d’auteurs publiés
Si la maison n’a que quelques années d’ancienneté et déjà une centaine de bouquins dans son catalogue, cela n’est en général pas très bon signe : ça peut impliquer quelle accepte trop d’auteurs sans avoir ensuite les moyens d’assurer une promotion correcte. De même, si la maison d’édition n’a que deux livres à son actif au bout de dix ans d’existence, c’est inquiétant. Dans tous les cas n’hésitez pas à vous renseigner auprès des auteurs quant à leurs conditions de publication.
- Les droits d’auteurs et le montant de l’à-valoir
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Ce dernier est de plus en plus rare, surtout chez les maisons indépendantes ou les petites structures. À vous de voir si son absence est rédhibitoire ou pas. Attention toutefois à ce que les droits d’auteurs (ce que vous allez toucher pour les ventes) ne soient pas trop bas. Pour un jeune auteur, il est en général question de 10 % sur la version papier.
- La présence du distributeur/diffuseur, qui assure d’une part le stockage des livres, mais aussi sa diffusion dans les magasins et les librairies par exemple
Beaucoup de petites maisons n’en disposent pas. Leur rôle est pourtant très important dans la visibilité de votre livre. Si vous l’éditez surtout pour vous et votre entourage pas de souci, mais pour le reste il se peut que le roman peine à rencontrer ses lecteurs. N’oubliez juste une chose : en tant que jeune auteur, ne vous attendez pas à vendre des milliers d’exemplaires. Il est normal de commencer petit !
- L’implication de la maison d’édition dans la promotion
Si la maison est jeune, on peut vous demander de mettre la main à la pâte par la création de pages sur des réseaux sociaux ou de blogs. Cela est normal, mais la promotion ne doit pas s’arrêter là ; si la maison se contente de balancer votre livre sur leur site et de vous laisser faire le reste, vous aurez sans doute du mal à sortir de la masse.
- Le type de publication (numérique, papier), ainsi que le nombre de tirages du manuscrit
Toutes ces informations sont normalement indiquées sur le contrat ; si cela n’est pas le cas, il vous faut demander à ce qu’elles soient rajoutées.
- La modification du manuscrit
C’est un point auquel il faut réellement prêter attention. Aucun roman n’est parfait, et lorsque l’on décroche un contrat il est nécessaire de passer par ce que l’on appelle les corrections éditoriales, qui précèdent la publication. Assurez-vous dans cette clause que vous conservez un droit de regard sur votre manuscrit et que l’éditeur ne risque pas finalement de refuser votre roman aux termes des corrections éditoriales.
En conclusion…
Un dernier conseil : ne sautez pas sur le premier contrat venu ! Prenez le temps de l’étudier, assurez-vous d’en comprendre toutes les clauses, même s’il faut pour cela demander de l’aide à un avocat. Vous pouvez également vous renseigner sur des sites comme " la Société des Gens de Lettres" ou" l’Oie Plate" qui font cela gratuitement.
Enfin, pensez à trouver des retours des maisons d’éditions, à lire des témoignages, à poser des questions. Le forum des Jeunes Écrivains est notamment un bon endroit pour cela et regorge de conseils. Toutes les maisons d’éditions ne sont pas mauvaises, bien au contraire, et les cas dont je vous parle ne sont pas une généralité, toutefois il faut savoir où l’on met les pieds. Une signature est un engagement, ne foncez pas tête baissée.
À lire aussi : Retour d’un auteur sur l’édition d’un livre
@Michel Canal, Quand je me suis investi dans la pub sur les réseaux et blogs, je vendais relativement bien, au début entre 80 et 100 € réguliers mensuels d'Amazon et Create space. Ensuite entre 300 et 500 €. mais ça me prenait des heures par jour. J'ai tout stoppé pendant presque deux ans, c'est à ce moment que j'ai quitté montbetseller. Mes ventes sont tombées à 20 ou 30 €. J'ai donc reconstruis mon blog de soins par les plantes (informatique, téléchargements, auteurs amies, livres, coups de gueule, partenaires dont MBS, etc.) et google +, au nom de mon amie qui est herboriste. Maintenant qu'il est solide (+ de 10.000 visites en 2 mois) , Je refais par petites touches à nouveau de la pub, je vous dirais ce que ça donne. (4 à 5 heures de travail par jour). Je reste propriétaire de mes écrits. Je peux les améliorer de temps à autre et ça peut durer indéfiniment. Pourquoi aller faire le mendiant ailleurs. Je suis actif et non passif, acteur et non spectateur. Dans le même état d'esprit, j'aime lire, j'ai horreur de la télé (des films aussi, que des M...) que je n'ai pas regardé depuis plus de 30 ans. (j'en ai une, mais c'est un aquarium de youtube (2h sur clef Usb) qui passe en boucle, je préfère mes poissons aux bonimenteurs de foire. ).
Les conseils donnés dans cet article sont utiles, car un conseil est toujours bon à prendre, mais il ne faut pas rêver. L'annuaire des maisons d'édition est à connaître des auteurs qui ont l'espoir (et la naïveté ou l'inconscience d'y croire) de trouver celle qui répondra positivement à leur sollicitation. Depuis deux ans que je suis auteur publié sur mBS, je ne connais que deux cas d'auteurs ayant réussi à se faire publier par une maison d'édition qui a répondu favorablement à leur demande.
Tout a été dit précédemment, je n'y reviendrai donc pas. Chaque auteur doit s'interroger sur la qualité littéraire de son ouvrage (1ère étape indispensable), puis sur l'intérêt de son contenu pour un lectorat potentiel, enfin sur combien de ventes peut en escompter l'éditeur. Le cœur du sujet est là !
Hormis les cas très particuliers d'ouvrages d'auteurs jusque-là inconnus devenus des best-sellers vendus à des millions d'exemplaires, le plus sûr moyen pour les auteurs lambdas que nous sommes majoritairement d'être lus (et pour certains d'être repérés par une maison d'édition) est de d'auto-publier sur une plate-forme comme mBS pour tester son écrit, l'améliorer s'il y a lieu avec les retours des lecteurs. Seulement après ce banc d'essai, une nouvelle étape peut être tentée : l'édition chez Amazon, format numérique puis format papier.
Un dernier point : si vous comptez vivre de vos écrits, vous avez tout faux. Il fallait le dire, et il faut le savoir. Comme l'a précisé @Letellier Patrick, une vente de quelques milliers d'exemplaires (ce qui est déjà bien) ne fera ni un best-seller, ni la fortune de l'auteur.
L'article est intéressant et utile mais ne sort pas des sentiers battus et rabattus. Les commentaires sont bien plus pertinents en s'émancipant d'une « certaine langue de bois ». Car, le problème n'est pas de choisir un éditeur, cela étant à la portée de tous les auteurs avec un peu de peine et de méthode, mais d'être choisis.
J'ai pour ma part renoncé à l'être et à dépenser une énergie qui ne sera, à moins d'un miracle, couronnée de succès et mieux utilisée pour d'autres desseins J'ai choisi l’indépendance, le « lâcher prise », d'accomplir ce qui me passionne sans rien attendre en retour et surtout de garder la maîtrise de ce que je crée. Cela dit, l'indépendance a un prix et est semée d'embûches et de pièges. Si notre but est d'effectuer un travail respectueux du lecteur éventuel cela demande beaucoup de travail et d'acquérir des compétences. Lorsque celles-ci dépassent ce que nous sommes capables d'accomplir, il faut faire appel à la solidarité des lecteurs et/ou des auteurs prêts à donner un peu de leur temps – cela devient rare car chacun poursuit ses propres objectifs et c'est bien normal après tout – ou à des professionnels mais il faut en assumer le coût parfois important.
Il faut savoir aussi que certaines entreprises commerciales, qui savent exploiter l'espoir d'être édités et reconnus, vous attendent au coin du bois et vous promettent monts et merveilles si vous sortez le carnet de chèques. Attention donc aux offres alléchantes qui ne débouchent sur rien ou pas grand-chose hormis l'allègement de votre compte en banque et une satisfaction illusoire, éphémère.
Ne rien attendre c'est n'être en rien déçue et toujours étonnée de ce que le hasard vous offre. L'indépendance octroie le privilège de rester libre et de cultiver des rencontres précieuses, des partages, des amitiés et des partenariats désintéressés puisqu'il n'y a pas d'enjeu. Si votre but n'est pas d'en vivre - c'est rarement possible - je ne saurais trop vous conseiller la formule de l'autoédition indépendante.
c'est comme en politique, pas du sérail , aucune chance, restez vrai. Sinon vous allez perdre votre âme. Fric? Alors foncez! Défoncez les portes ouvertes. perdez votre temps.Soumettez vous! Les trottoirs sont larges. Je me répète: quand on sait c'qu'on sait, et qu'on vois c'qu'on voit, on a raison de penser c'qu'on pense.
@Robert Dorazi et @Brian B. Merrant
Problème : Delittante ne prend ni poésie, ni polar, ni SF, donc ça limite pas mal et pour moi c'est mort.
Dommage !
Effectivement comme le dit @Robert Dorazi si l'on souhaite une réponse personnalisée, il faut envoyer au Dilettante :) Et c'est tout à fait vrai, ils répondent (à la main !), et... ils sont plutôt très francs ^^ Mais ça fait du bien aussi parfois ;)
@Robert Dorazi
Merci du renseignement. Même pas peur de la descente en flamme. C'est tellement habituel chez moi. En général quand un 747 se casse la gueule c'est sur mes pompes. Alors...
Amitiés,
Ivan
Pour informations et pour ceux qui voudraient tenter, Denoël accepte les envois de manuscrits par email (en fait ils n'acceptent plus de papier), et Gallimard jeunesse aussi. Je sais que les éditions Héléne Jacob demandent qu'on leur envoie les manusctits par email également mais donnent un "template" qui doit être suivi à la lettre (cela dit pour l'instant la maison est saturée jusqu'en 2018 donc n'accepte plus rien).
Ivan, si vous voulez recevoir un avis personnalisé, envoyez votre manuscrit aux éditions le Dilettante. Vous recevrez un courrier sous 1 ou 2 mois. Mais il faut être prêt à être descendu en flammes si ça ne plait pas à l'éditeur :)
Ouais, quand on fouille on trouve toujours dit l'adage.
Belle connerie !
Regardez tout ce qui est édité en dehors de Bernard Minier, Amélie Nothon, Marc levi et leurs petits copains : que des bouquins de sportifs, hommes politiques, journalistes et autres animateurs quand il ne s'agit pas de 'héros' mode Loft-story, Kolanta et autre merde. On ne leur demande même pas d'écrire, il y a des petites abeilles pour cela, leurs noms seuls comptent et font vendre. Littérature, mes fesses ! La littérature est morte après la première moitié du vingtième siècle. J'ai tenté un truc : envoyer un e-mai à des éditeurs avec mes titres, synopsis légers en demandant gentiment si j'étais dans leur ligne éditoriale. Aucune réponse !
Alors, j'imagine que si j'envoyais mes manuscrits formatés chacun selon les désirs de telle ou telle maison ! Un veut du Times-Roman 12 avec interligne en 2, l'autre en 1.5, le suivant veut un retrait 2,54 à droite et à gauche, c'est sans fin avec pour résultat de s'appauvrir en envois et recevoir la réponse stéréotypée "Malgré tout l'intérêt etc..." vous connaissez la suite, trois mois après.
La solution ?
Habiter Paris, (pauvre de nous les ploucs de province) passer son temps dans les lieux fréquentés par la faune médiatique, lécher la frite à tous ces gens pendant plusieurs années et là, peut-être, si tu es gentil et pas trop gourmand, ton texte sera édité à condition bien sûr que tu ais un sujet dans l'air du temps comme :"Comment éplucher des oignons quand on est prisonnier des djihadistes à Mossoul".
Sinon, aucune chance.
Las ! Il y a longtemps que je ne crois plus au Père Noël.
Bonjour !
J'ai sursauté en lisant "Les auteurs aussi peuvent choisir leurs Maisons d'édition." ça m'a fait sourire, j'avoue... Oui un auteur a tout intérêt à choisir précisément les ME chez qui il souhaite envoyer son manuscrit pour les raisons qu'évoque l'article (on ne va pas envoyer un recueil de poèmes à une ME qui ne publie que du thriller scandinave), mais aussi pour une raison très triviale : à l'ère du numérique, bien peu d'éditeurs proposent de recevoir les manuscrits par mails, et un envoi papier par la Poste coûte affreusement cher !
Il est donc normal, ne serait-ce que pour cette raison, de bien analyser les catalogues et les lignes éditoriales avant d'envisager un envoi. Mieux vaut cibler 3-4 éditeurs qu'envoyer massivement à une vingtaine, surtout qu'on sait hélas quelle réponse sera retournée dans 98,9% des cas.
Mais voilà où s'arrête le choix de l'auteur. Le seul maître à bord, le seul décideur, ce n'est bien souvent même pas l'éditeur mais un premier comité de lecture qui trie impitoyablement le courrier, en trois piles :
- ce qui est refusé immédiatement
- les "mh euh peut-être mais bon, sans grande conviction"
- les "ah là on a peut-être un truc, mais ça reste à voir"
(la pile des auteurs copains avec le patron/journalistes/auteur américain célèbre/premier ministre ne compte pas)
Si les auteurs avaient le choix, tout le top 10 de mBS serait déjà édité... Les ME reçoivent tellement de manuscrits qu'être repéré de façon conventionnelle relève du miracle.
Même l'autoédition (qui est déjà un parcours du combattant pour se faire sa petite place) n'est pas un gage d'être repéré. Par exemple, il a fallu à Bruno Combes vendre 30 000 (30 000 !!) exemplaires de son roman sur Amazon pour susciter un intérêt. Alors oui ça lui est arrivé, tout comme c'est arrivé à Agnès Martin-Lugand et Amélie Antoine (les 3 ont d'ailleurs signé chez le même éditeur...) mais 3 auteurs sur... combien ? Des milliers ! Jacques Vandroux a signé chez Laffont, mais après avoir vendu combien de (différents) romans en indé ?
Ce n'est qu'un avis personnel, mais il me semble que les ME regardent d'abord ce qui va marcher et rapporter un peu de sous, plutôt que prendre des risques éditoriaux. Mais il ne faut pas les blâmer pour autant, une ME demeure une entreprise, et une entreprise qui ne gagne pas d'argent coule. C'est horrible à dire mais il faut garder ça en tête... le livre est aussi un bien de consommation.
Et puis comme le dit l'article, l'édition n'est pas une fin en soit, nombre d'auteurs choisissent l'indépendance et désirent conserver toute leur liberté.
Merci pour cet article !
Bonjour, Il y a ceux qui écrivent dans l’intention de faire de l’argent. Ceux qui écrivent pour le plaisir et ceux qui écrivent pour dénoncer des vérités. Les premiers ont peu de chance d’être élus. Les seconds, s’ils ne sont pas politiquement incorrects, peut-être ? Les troisièmes (moi), aucune chance. Tous les livres reçus sont envoyés à un comité de censure et aux services secrets. Pour savoir qui vous êtes et ce que vous écrivez. Au pays de la liberté et des droits de l’homme, me dites-vous ? Je vous réponds : C’est quoi cette foutaise de trisomique 21 scotché devant la télé ? Et si vous n’êtes pas du sérail, vos chances sont presque nulles. Vous ne serez pas lu. Vous prendriez le beefsteak des auteurs sandwichs, les amis des amis, c’est logique et humain. Par ailleurs, sachez que si vous êtes édité, votre titre sera changé, votre livre remanié, expurgé, vidé de sa substance, pour être à la « mode », et baisser son coût de production, par des plumistes du même ramage qui doivent bouffer sans que vous ne puissiez dire un mot. Votre « bébé » ne vous appartient plus. Et à moins que vous ne fassiez un best-seller, j’en doute, vous ne seriez pas ici, votre œuvre sera vendue au maximum à 4000 exemplaires en ayant aussi perdu vos droits sur le numérique, que vous devez délaisser. Ceci-dit, je trouve l'auto-édition avec create-space et amazon super! Aucune envie de me faire botter le cul comme un morveux..