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Par La plume de N. Ghis. le 28 Mars 2017 à 00:20
" La Raison d'être d'une chanson
Est qu'elle transmette une émotion
Si infime soit-elle. "
Pierre-Michel
Membre de la sacem depuis juin 1980
Toutes ses chansons sont déposées à la SACEM et certaines également à la SABAM (Belgique)
Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Insouciance
Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain
Ils sont sans problème et se tiennent la main:
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ne craignent pas la fin
Et même lorsqu'ils jeûnent, l'amour nourrit leur faim.
Ils aiment les matins bordés de lendemains
Qui suivent leur chemin même sans drap de satin
Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours
Ils n'ont pas de soucis: ils commencent leur vie.
Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini
Comm' on croque une pomme, comm' on croque à la vie
Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines
Sont comme leurs étés rythmés par les années
Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps
Sur les ailes du vent... Ils n'en n'ont pas conscience
Parce qu'ils ont vingt ans, que les heures et le temps
Commandent aux jours qui passent, de l'horloge du temps
L'insondable évidence, mécanisme de vie,
N'est là que pour régler les battement du cœur
Et nos écervelés qui s'aiment comme des fous
Insouciants de tout, ils s'aiment un point c'est tout.
Ils ont encor' le temps de penser au trépas
Même si le trépas ne choisit pas son heure
Pour atteindre les gens dans leur plus belles années
Mais de ça ils s'en fiches: ils aiment faire l'amour.
Ils aiment croquer la vie, ils aiment passer le temps
Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes
Ils aiment se frôler, ils aiment se toucher,
Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens.
C'est la valse infinie : « une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman »
Pour ces tous jeunes gens qui veulent s'offrir le temps
De vivre encor' longtemps de merveilleux printemps.
Lorsqu'il pleut, ils se cachent au creux de leur amour
Ils n'ont pas de bagage, mais il savent qu'un jour
Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu
N'ayant de compte à rendre pas même à leurs plus vieux
Ils seront seuls à deux à la barbe du monde
A la barbe des cieux, à la barbe des dieux.
Ils seront seuls toujours se tenant par la main
Sans se soucier des jours passant sur leur amour.
Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur
Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux
Se grisant de mots tendres, ne vivant que pour eux.
Justement parce qu'ils s'aiment, il seront forts pour deux.
N. GHIS.
Texte écrit en 1978
1 commentaire -
Par La plume de N. Ghis. le 2 Avril 2017 à 10:13
Lorsque je suis sortie du pensionnat, j'avais 20 ans « On peut appeler ça une maison de redressement. »
Il ne faut pas avoir peur des mots que l'on connait pour les avoir appris en les subissant pendant de longues années : " correction - Redressement "
C'est aussi l'époque ou je n'étais pas loin de rencontré mon cher mari
Jean-Michel qui était un tout jeune pompier professionnel à Versailles.
Lorsque j'ai écris ce texte, je ne le connaissais pas encore.
Je me suis mariée un 11 Janvier 1969 : je n'avais pas 22 ans.
Je peux dire aujourd'hui, en partant de rien, malgré tous les obstacles posés sur
mon chemin, malgré les mauvais jours, mes peines et mes colères
à cause de cette chienne de vie qui ne fait que ce qu'elle veut,
et bien, malgré tout ça, j'ai réussi pleinement ma vie,
Sauf que je suis seule à l'intérieur de moi : pas de jolis souvenirs,
Pas d'amies d'enfance, adolescence, rien qu'une solitude ; un vide intérieur
Qui ne sera jamais comblée.
Détermination
Par delà les remparts d'une vie incertaine.
Au bout des souvenirs gravés dans ma mémoire
Et le long des sentiers et chemins de ma vie:
J'essaie de découvrir pourquoi je suis ici.
Au détour d'un soupir trop longtemps contenu.
Dans le cœur révolté d'une jeune fille incomprise
Refusant de rester une femme soumise:
J'essaie de découvrir pourquoi je suis ici.
Refrain
Je recherche une trêve entre la vie et moi.
Je chercherai sans trêve ce pourquoi je suis là.
Elle n'est pas cette vie dont je rêvais enfant!
Elle ne peut être celle dont je veux maintenant.
Je veux vivre mes rêves! Connaître tout de moi
Et deviner l'envers de ce qui est l'endroit.
Quelque part est caché la clef de ce mystère
Et j'irai la chercher jusque dans l'au-delà.
Couplet
Chaque fois que mon cœur se laisse apprivoiser,
Je rêve d'un amour qui serait partagé.
Un concentré d'amour trop longtemps refréné.
Un concentré d'amour dont je veux profiter.
Mais, par delà mes peines, mes peurs et mes espoirs,
Par delà mes erreurs et mes rancœurs tenaces,
Bien plus que mes efforts pour mieux sauver la face,
J'essaie de découvrir pourquoi je suis ici.
Refrain
Je recherche une trêve entre la vie et moi.
Je chercherai sans trêve ce pourquoi je suis là.
Cette vie n'est pas celle dont je rêvais enfant.
Elle ne peut être celle dont je veux maintenant.
Je recherche une trêve entre la vie et moi.
Je veux vivre mes rêves! Connaître tout de moi.
Quelque part est caché la clé de ce mystère
Et je la chercherai jusque dans l'au-delà.
Couplet
Au fil du temps passé sur mes années perdues.
Dans l'existence morne d'une enfance meurtrie.
Dans les yeux de la fille que j'aurai voulus être.
Dans la plate existence d'une jeune fille sans appuie.
Dans tout ce que je suis! Dans tout ce que je fais !
Dans ce qui fait ma vie présente et imparfaite.
Dans ce qui reste en moi intériorisé:
J'essaie de découvrir pourquoi je suis ici.
La Fin
La vie me doit l'amour! Le droit de partager
Mes rêves, mes émotions! Elle doit tout me donner!
Je veux vivre un bonheur sur lequel j'ai des droits!
J'ai trop besoin d'amour, j'ai tant besoin de ça.
N. Ghis.
Textes écrit en 1967
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