• Mon pompier de mari.

     

    Mon pompier de mari.

    La devise des pompiers est :

    " Sauver ou périr"

    Mon pompier de mari.

    L' emblème sur leur écusson cousue

    sur leurs tenues est une salamandre.

    Mon pompier de mari.

    D'abords jeune pompier sans grade à 23 ans.

    Mon pompier de mari.

     En l'honneur de mon mari. 

    Jean-Michel mon tendre époux.

    Pompier en retraite : 30 ans de métier.

     Lorsqu'on est un pompier dans l'âme, on est pompier toute sa vie !

    Mon pompier de mari. 

    En l'honneur de mon époux qui, aujourd'hui, est en retraite.

    Pompier est une vocation.

    Il a arrêté sa carrière au grade de sergent chef au bout de 30 ans de métier

    à 53 ans.  Il a également passé son diplôme pour être Adjudant chef.

    La retraite chez les pompiers est à 55 ans.

    Il s'est arrêté avant parce que son métier n'a pas épargné sa santé.

    Opération des hanches d'où des hanches artificielles en titane.

    Jean-Michel mon tendre époux. Pompier en retraite. 30 ans de métier.

     

    Sauver ou périr: Telle est la devise chez les pompiers.

    Je suis femme de pompier et fière de l'être!

     

    Jean-Michel mon tendre époux. Pompier en retraite. 30 ans de métier.

    En l'honneur de mon cher époux. 

     

     Pompier est son métier.

     

    Je suis pompier et pour pouvoir faire ce métier, il faut être agile sur tous les terrains, risquer sa vie s’il le faut. Il faut avoir le sens du devoir, penser d’abord aux autres avant sois, être présent à tout instant dans les attentats, feux, mort naturelle, accidents. Avoir une vocation profonde comme lorsqu'on rentre en religion. Il ne faut pas faiblir devant la chaire et le sang, ne pas faiblir devant la mort, il faut aussi savoir aimer les hommes au point de confondre les races. Il ne faut pas penser à sois et ne pas faire de différence entre les êtres. Je vais vous dire ce qu'est mon métier avec des mots simples et tout bêtes. Des mots qui sauront vous toucher si vous savez les m’écouter.

    C'était un soir pas comme les autres. Un soir où j'étais harassé de fatigue. Les sorties s'étaient précédées sans interruption à une vitesse accélérée entre deux feux, deux accidents et j'avais besoin d'un peu de répit. Je m'étais à peine assoupi que l'alarme de la caserne se déclenchait. Pas le temps de me reposer que déjà l’ambulance hurlaient. Ce que j'ai vu cette nuit-là est très dur !  Mon métier est très prenant et bien souvent, les souffrances et les larmes accompagnent mes journées quand c'est une mère encore en vie et son enfant décédé que je retire d'une carrosserie. Quand je découvre, après un feu, toute une famille endormie, ou bien lorsque des jeunes mariés finissent leurs noces au paradis : J'ai eu ce cas pour ma première intervention de jeune pompier. Être pompier, c'est mon métier ! J'ai choisi ma voix, ma destiné ; mais quand il m'arrive de sauver un être que j'ai arracher à une mort par trop cruelle, alors je sens que j'ai bien fais parce que je sais que j'ai gagné une victoire sur l'ennemie. La mort est notre lot à tous ; mais elle fauche n'importe qui. Elle n'a pas de préférence pour ceux qu'elle enlève à la vie. C'est mon devoir de faire reculer l'inévitable, l'injustifiable ! Je suis celui qu'on voit passer porter secours par tous les temps, toute l’année : la nuit, le jour, soit pour un feu ou un accident. Toujours prêt pour donner son sang : sa propre vie pour une autre vie. « Sauver ou périr est notre devise. » Alors, lorsque vous entendez la sirène des pompiers, écartez-vous ! Laissez passer les soldats du feu ! Les soldats de la vie : leur temps est précieux ! Une minute de retard sur les lieu d'un drame, et la mort à emporté le corps que je voulais aider à vivre. Laissez passer les soldats de la vie au péril de la leur ! C'est l'espoir qu'ils transportent avec eux ! Ne pas laisser la mort faire son macabre ouvrage ! C'est pour ça que je suis pompier ! Tant que je serais apte à faire ce métier, je serai toujours cette main qui réconforte et qui rassure, et je serais toujours présent là ou l'on aura besoin de moi ! Il faut que vous sachiez que tout ne dépend pas toujours de nous ! Bien souvent, les circonstances font que nous arrivons quelques fois trop tard pour accomplir avec amour, abnégation, simplement le geste qui sauve, simplement le geste qui fera la différence entre la vie et la mort. 

     Je suis un pompier. Je le resterai même en retraite. Ce simple geste qui sauve et qui fait toute la différence. Jusqu’au terme de ma vie, même si je n’exerce plus, je resterai pompier dans l’âme. »

     

    Je suis un pompier comme tant d'autres pompiers

    Qui donnent leur vie pour sauver des vies.

     Jean-Michel mon tendre époux. Pompier en retraite. 30 ans de métier.

    Mon pompier de mari.

    Jean-Michel mon tendre époux. Pompier en retraite. 30 ans de métier.

      

     

    Mon pompier de mari. 

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  • Commentaires

    8
    Jeudi 13 Avril 2017 à 10:44

    Coucou Ghislaine 

    J'ai beaucoup d'estime et de reconnaissance envers les pompiers 

    Ils sont toujours là lorsque nous avons besoin d'eux 

    Ils rassurent et en même temps ils sont d'une efficacité irréprochable au risque de leur vie 

    Et dire que maintenant ils sont attaqués par des bandes de voyous ...

    Gros bisous 

    Nicole

      • Jeudi 13 Avril 2017 à 13:14

        Les pauvres ! Ça fait de la peine en sachant qu'ils ne sont pas assez nombreux pour faire fac à tout en ces temps très dangereux. Et puis, il ne sont pas assez payé pour le travail qu'ils font. Nous avons besoin d'eux ! il sont les garants de notre sécurité sur beaucoup de points ! Leurs abnégation est sans limite au point même, dans un incendie, d'y laisser leur vie pour sauver une autre vie! J'ai vécu la vie de mon mari, l'ai accompagné dans son métier du mieux que j'ai pu et je te dis que lorsqu'il partait dans un feu de forêt pendant plusieurs jours, je n'en menais pas large.

    7
    Dimanche 19 Février 2017 à 10:10

    Bonjour ma petite Ghislaine,

    Je viens te faire un coucou amical en espérant que tu vas bien ? Moi ça va et mon mari aussi.Depuis trois jours nous avons du soleil et il fait frais.C'est agréable le beau temps à cette saison !

    Je t'avais laissé un commentaire le 3 août de l'année dernière, cela me fait drôle de me relire lol Surtout lorsque je parle de mon ancien blog art-lyrique, supprimé depuis quelques temps.Il ne me manque pas du tout.Chanter non plus ne me manque pas, j'ai arrêté depuis septembre, les cours ne me manquent pas non plus.C'est trop difficile et physique ! Je préfère passer du temps à autre chose...Chercher des belles images gothiques et poster des articles dans mon blog ça ça me plait ! C'est mon univers depuis plusieurs années.

    Au plaisir d'avoir ta visite ma douce amie, tu manques sur les blogs ! Passes un bon dimanche.

    Gros bisous.

    Florence

    6
    Samedi 21 Janvier 2017 à 08:29

    Plus je fouille plus de découvre de trésors

     que ces beau ces mots d'amours, non prononcés!

    On devine entre vous une complicité remplie d’admiration et de tendresse!

     beaucoup de pudeur aussi dans cet hommage

     j'adore

    Merci pour ce beau partage

     Bisous

    Marjolaine

      • Samedi 21 Janvier 2017 à 12:30

        Bonjour Marjolaine,

        Merci pour avoir su chercher dans les profondeurs de mon blog. 

        Oui, je l'aime mon amour de Pompier!

        Nous nous aimons comme au premier jour!

        A 68 ans il a sauvé son voisin d'un infarctus avant que les secours ne soient là.

        Amitié et sympathie, chère Marjolaine!

        Ghislaine.

        Images à enregistrer

    5
    Vendredi 21 Octobre 2016 à 21:20

    Wowwwww mon amie plus j'en apprends sur toi plus je t'admire.

    Bravo à ton époux ,dur métier pompier toujours risquer sa vie pour les autres

    Je lui dis un gros Bravo......

    Bravo aussi à toi mon amie quel bel hommage à l' homme de ta vie, tu as raison

    d'en être fière.Mille mercis pour ce beau partage.

    De Gros bisoussss et bonne fin de semaine

    À lundi

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    4
    Mercredi 3 Août 2016 à 09:53

    Révérence ma chère Ghislaine,

    Bel hommage sur les pompiers et sur ton mari courageux et héroïque ! J'aime beaucoup ton poème.Les pompiers exercent un métier à risque, on s'inquiète pour eux et on les admire car ils le méritent, qu'ils soient professionnels ou volontaires ! cool Bravo à ton époux pour sa grande carrière, tu as raison d'être fière de lui.

    Dans ma famille, il y a plusieurs pompiers (oncles par alliances, cousins, petits-cousins...).Ils sont sans cesse sollicités.Il faut vraiment avoir la vocation et la passion.On trouve de plus en plus de femmes pompiers aujourd'hui, elles ont autant de mérite que les hommes.En tout cas, je remercie les pompiers d'avoir sauvé à deux reprises la vie de mon mari (il y a 11 ans suite à son infarctus, et fin janvier de cette année suite à son début d'AVC).Remarques, je lui ai aussi sauvé la vie car j'ai appelé les pompiers en urgence, devinant ce qu'il avait...j'ai eu si peur ces deux fois-là !!

    A part ça, j'espère que tu vas bien mon amie adorée ? Mon mari et moi ça va.N'oublies pas de passer sur mon blog art-lyrique sinon tu vas rater l'article sur Cecilia Bartoli.Et aussi sur mes autres blogs...    

    Hier j'ai enregistré ma voix sur plusieurs morceaux...Fernand (mon époux) doit les écouter aujourd'hui ou demain, c'est mon premier auditeur, il a une bonne oreille musicale.Pour l'instant les morceaux sont encore dans l'ordinateur en MP3.Pas encore postés sur YouTube, ni sur Facebook ni sur mon blog perso...Je te préviendrais ! biggrin J'espère que toi et les autres amis ne serez pas déçus lorsque vous entendrez mes covers audio...Depuis janvier que je n'avais rien enregistré !

    Bonne journée ma belle, gros bisous de nous deux wink2

    Florence 

          

      • Jeudi 13 Avril 2017 à 00:27

        J'ai sauvé la vie de mon époux par deux fois. La première fois en pratiquant sur lui la méthode Heimlich : il était en train de s'étouffer avec un morceau de viande avalé de travers et bouchant les voix aériennes. Je n'ai vu qu'une seule fois cette méthode à la télévision dans "La nuit des héros". Je ne pensais pas un jour à avoir à utiliser ce principe pour sauver la vie de mon mari. Et bien lorsque je l'ai vu devenir cyanosé, mon sang n'a fait qu'un tour et je me suis rappelé cette méthode que j'ai , sans réfléchir, mis à exécution sur le champs. La première fois, j'ai eu peur de lui casser une côte : je n'ai donc pas été assez énergique; mais la deuxième fois, j'y suis allée de bon cœur et j'ai sauvé mon mari : le bout de rôti est ressortit avec force de sa trachée artère.Je peux te dire qu'après, j'avais les jambes en coton et je tremblais de tous mes membres.

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