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Par La plume de N. Ghis. le 29 Janvier 2017 à 17:07
La vie passe
je vois défiler des visages
Je vois passer des regrets
Autant de rêves qui sont de passage
Que j´ai laissé en marge
Quand j´aurais dû rêver
J´ai vu disparaître des mirages
Qui ne reviendront jamais
J´ai vu encore tellement de voyages
Finir par faire naufrage
Alors qu´ils commençaient
La vie passe
Et je n´ai rien vu passer
La vie passe
Je n´ai fait que l´emprunter
Le temps passe
Je n´ai pas su l´arrêter
Et j´ai simplement oublié d´aimer
J´ai résisté à bien des languages
Que j´aurais dû parler
Mais est-ce encore faire preuve de courage
Que de marquer des pages
Sans être satisfait
La vie passe
Et je n´ai rien vu passer
La vie passe
Je n´ai fait que l´emprunter
Le temps passe
Je n´ai pas su l´arrêter
Et j´ai simplement oublié d´aimer
Je ne veux pas croire sans douter
Je ne veux pas croire
Que la route est fermée
Une fois pour toute fermée
Je veux entrevoir où aller
Me donner le droit
Qu´un homme peut se donner
De tout abandonner
La vie passe
Le temps presse
La vie passe
Et je n´ai rien vu passer
Tout s´efface
La vie passe
Et je veux la voir passer
La vie passe
Je veux te voir l´emprunter
Le temps presse
Tu auras su l´arrêter
Le temps cesse
Mais j´aurais au moins aimé
La vie passe
Et elle pourra bien passer
La vie passe
Et je voudrais la passer
avec toi
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Par La plume de N. Ghis. le 29 Janvier 2017 à 18:16
Renommée
Le poète jamais ne meurt entièrement :
Quand il est endormit dans la tombe de pierre
Il semble pour toujours privé de mouvement,
Mais, si prenant la voix d'une jeune écolière
Un de ses vers s'envole et va frapper un cœur,
Son esprit est présent, sensible à sa pensée.
S'il vécu misérable, il est soudain vainqueur:
Il est sortit vivant de sa tombe glacée.
Comme on ne le craint plus, on vante son talent,
On fouille les greniers pour retrouver ses lettres,
On se dit son ami sincère et vigilant,
On le classe bien vite au rang des plus grands maîtres.
Dans les cercles humains où l'on cultive l'art
Le poète des mots n'est pas le seul poète,
Et tous, celui des sons, tel le divin Mozart,
Ou celui de l'image, ami de la grisette.
Si leur œuvre est valable, un jour, sont reconnus.
Alors, en y rêvant, ils traînent leur misère,
Parfois seuls, sans amour, mais ils sont soutenus
Par l'aigle de l'espoir qui les tient dans ses serres.
Hermine Vénot-Focké
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