• Prière d'une mère

     

    Prière d'une mère : suplique 

     

    Prière d'une mère

     

    Prière d'une mère



    J'ai donné la vie à ce petit bout de nous,

    Ce petit bout de chou, le fruit de notre amour;

    Mais il est des dangers que l'on veut ignorer,

    Qui guettent ce petit être ne demandant qu'à être.



    J'ai beau prier, crier vers Dieu: il n'entend pas.

    La vie n'est pas facile. Nous, nous savons tout ça!

    Mais lui ne le sait pas. Non, il ne la sait pas.

    Il apprendra la haine bien assez tôt pour moi.



    Ne prenez pas sa vie, assassins! C'est mon enfant!

    Je la lui ai donné! Kidnappeurs! N'y touchez pas!

    Racisme! Laissez-moi mon enfant de couleur!

    Il est comme les autres! Lui aussi à un coeur!



    Il n'est pas encore l'heure, malheur, de lui faire mal!

    Seigneur! Je ne veux pas qu'on me prenne mon enfant!

    Il ne sait rien du mal! Rien de la cruauté qui règne ici bas!

    Il ne sait rien d'un monde ou le mal fait la loi!



    A quoi servent les guerres? Pourquoi faire des enfants,

    S'ils doivent un jour partir affronter la mitraille

    Et mourir loin de nous en glorieux combattants:

    Pauvres bêtes de somme pauvres hommes de paille!



    Le devoir accomplit, l'absence et une médaille

    Ne comblera jamais le manque de notre enfant!

    A quoi servent ces guerres à part les conquérants

    Qui envoient nos enfants sur les champs de bataille!



    Pour des causes futiles qui, la plupart du temps,

    N'arrangent pas les choses: elles vont en empirant.

    Nous sommes tous frères, que ça nous plaise ou pas!

    A quoi servent ces guerres qui nous mènent au trépas



    Seigneur! Je ne veux pas que mon enfant s'en aille

    Parce qu'il n'a pas le choix d'accomplir son devoir

    Seigneur! Évitez-lui les grenades, la mitraille

    Je ne veux surtout pas ne jamais le revoir!



    Seigneur, évitez-lui les pièges de la vie:

    Tous ces fous, ses malades qui n'en veulent qu'à son corps!

    Ces genres de détraqués n'auront aucun remord!

    Ces fous pour qui le sort leurs laissera la vie!



    Éloignez mon bébé, je vous en fais supplique,

    De tout ce qui pourrait l'enlever à mon coeur!

    Pour mon petit amour, il n'est pas encore l'heure

    De sacrifier sa vie à ce monde égoïste!


    Laissez-le moi grandir! Se faire beau! Vivre en paix!

    Laissez-le se faire homme et devenir un père!

    Meurtriers! Accidents! Guerres et Maladies!

    Allez chercher ailleurs votre ration d'horreur!...

    N.GHIS.

    Prière d'une mère : suplique

    Texte écrit en mais 1979

    La rose De Janvier 2016

     

    Prière d'une mère : suplique

     

    « Georges Chelon Le poète.La rêveuse »

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  • Commentaires

    2
    Dimanche 2 Avril 2017 à 15:01
    Coucou
    Très beau texte et triste au même temps, j'avais à peine 1 ans quand il a était écrit
    Je te souhaite un très bon dimanche gros bisous Caty
      • Dimanche 2 Avril 2017 à 16:58

        Bonsoir et merci pour ce petit commentaire.

        Je suis heureuse que tu ais trouvé une résonance dans ce poème qui véhicule autant de douceur que de tristesse aussi. Mais c'est bien ce que les mères pensent en leur fort intérieur. Pourquoi tant de pièges pour des enfants qui ne savent pas ce que leurs réserve la vie par l’intermédiaire d'hommes dérangés qui décident de leurs devenir selon leurs propres envies de meurtre au coin d'une rue ou au détour d'un chemin. Les maladies toutes aussi sournoises, les attentats tous aussi imprévisibles ou les guerres causée et déclarées par ceux qui nous gouvernent et qui y trouvent leur propres intérêts sans s'occuper des vies qui seront sacrifiées ! Les mères ont toujours peur pour leur enfant.

        Bonne soirée, amicalement, Ghislaine.

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