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N° de téléph: Violence à enfant - 1.1.9
L'indifférence
Sur le visage inquiet des mères aux yeux hagards
Sur le velours rugueux de leur corps amaigris
Sous le soleil de plomb asséchant l'eau des puits
Et sur ces nourrissons n'ayant pas droit de vie
Par ce que privé de lait, parce que privés de pluie :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans les villages transits aux murs délabrés
Et dans les bidons ville : refuge des mal aimés,
Dans les rue de la honte des villes de perversion,
Et sur le corps des filles meurtrit dans leur quinze ans :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans les gestes impatients d'un gosse qui a faim
Cherchant dans les poubelles les restes d'un repas
Afin de réchauffer son petit corps menu,
Par celui qui le chasse à coups de pieds au cul
Ne voulant partager pas même ses déchets :
J'ai mal de lire ton nom !
Sur le visage du père qui pointe au chômage
Subissant avec rage l'injustice sociale
Se demandant, comment, pour lui, demain sera ?
Par ce père qui a bu pour pouvoir oublier,
Et qui, sur son enfant, frappe à coups répétés :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans l'esprit de tous ceux qui ont le ventre plein
Et qui se fichent pas mal de la détresse humaine
Préférant leur confort aux plaintes entendues,
Dans le riche jardin de leur villa cossue,
Dans les villes trop modernes où l'horreur vit, cachée :
J'ai mal de ne rien lire :
Pas même la pitié... Pas même la pitié.
N . Ghis.
Texte écrit en 2001
N° de téléph: Violence à enfant - 1.1.9
Je dénonce L’indifférence et la méchanceté du monde que je n'accepte pas tel qu'il est !
L'être humain est un animal " qui se dit civilisé " ;
Mais grattez le vernit dont il s'est enduit au court des âges,
Et vous retrouvez la bête du temps des premiers hommes.
La seule chose qui le différencie des bêtes féroces, c'est son intelligence ;
Mais pour en faire quoi ?
A l'heure ou un enfant, dans toute son innocence, se construit,
Que lui fait-on subir par vice sous la menace ?
Un enfant, par peur de n'être pas cru, à honte de se confier à quelqu'un.
Je ne pardonne pas les souffrances faites à des enfants : filles ou garçons.
Et encore moins à une femme ! Le monde n'est que violence.
Le monde est malade... la société n'est pas mieux !
Je dis ce que je pense, et je pense ce que je dis!
N. GHIS.
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Sudarenes Editions, présentation de la maison d’édition de livres.
www.sudarenes.com/presentation.htm
Var, David Martin Directeur de Sudarènes, la société à compte d'éditeur,
publie sur toute la France, privilégiant les auteurs à romans fantasy, paranormaux,
Et si la légende d’un lac mystérieux venait perturber le cours de votre vie ? Sur la Côte d’Opale, la légende raconte que le Lac aux Miroirs emprisonne dans ses profondeurs les âmes de ses victimes.
À travers des secrets de famille, des disparitions d’enfants et des phénomènes paranormaux, réalité horrifique et mythe légendaire se confondent ainsi jusqu’aux dernières lignes du roman.
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