• Renseignement sur les maisons d'édition

     

    ACTUALITÉ
    Le 27 juin 2017

    Comment chercher et surtout comment trouver son éditeur ?

    Il n'y a pas que les éditeurs qui aient le choix. Les auteurs aussi peuvent choisir leurs Maisons d'édition. Encore faut-il rationaliser sa démarche, comprendre le marché de l'édition, savoir à qui son ouvrage peut plaire, et se vendre...Quelques étapes essentielles pour ne pas se fourvoyer
    chercher son éditeur avec du flair et quelques réflexesChercher son éditeur avec du flair et quelques réflexes

    Etre un bon lecteur avant d'être auteur

    Si vous écrivez, c’est que vous êtes déjà un lecteur. En cela vous devez déjà avoir une évaluation objective de ce que vous faites. Les auteurs des Maisons d‘édition que vous connaissez sont déjà une appréhension du milieu de l'édition : des familles littéraires, des sensibilités. Vous connaissez leurs choix, et il vous sera plus facile d’entamer un dialogue avec eux.

    Connaître son propre ouvrage et connaître le marché de l'édition pour savoir ou son livre se situe

    Les Maisons d’édition sont nombreuses et vous comprendrez vite à travers les annuaires d’édition lesquelles il vous faut approcher : les nouvelles et les traditionnelles, par genre et par esprit (essai, science fiction, romance etc.). Il s’agit donc de sélectionner votre éditeur en fonction de sa ligne éditoriale, pour que tous, professionnels et vous-même gagniez du temps.

    Présenter son livre formellement sous son meilleur jour

    Présentez votre livre selon les critères d’une Maison d’édition, ce peut-être un avantage. Outre l’orthographe, la syntaxe, bien sûr, la mise en page de votre livre, le format, les chapitres, la typo d’une collection peut vous aider à fondre naturellement votre livre dans un esprit. Pas d’initiative personnelle, souvent jugée de mauvais goût.

    Ne vous impatientez pas, la mesure du temps est différente dans l'édition

    Les Maisons d’édition ont le plus souvent des comités de lecture restreints. Dans la plupart des petites maisons d’édition, l’éditeur travaille souvent avec des étudiants stagiaires, voire des bénévoles. Certains éditeurs n’éditent que des nouveaux auteurs et des premiers livres... Bref, le chemin est long et tortueux, et exige un vrai travail d’analyse, d’écoute et de suivi. Et l'unité de temps n'est pas la même pour les auteurs et pour les éditeurs.

    L’autoédition reste une porte ouverte

    L'autoédition nécessite un travail immense, et un parcours du combattant. Elle fait de vous un homme de Marketing. Comprendre les étapes qui constituent le lancement d'un livre autoédité est la clé du succés. Ce n'est pas nécessairement la solution de facilité. Mais elle est juste et n'engage que vous-même.

     
    12 CommentairesAjouter un commentaire
     

    @Michel Canal, Quand je me suis investi dans la pub sur les réseaux et blogs, je vendais relativement bien, au début entre 80 et 100 € réguliers mensuels d'Amazon et Create space. Ensuite entre 300 et 500 €. mais ça me prenait des heures par jour. J'ai tout stoppé pendant presque deux ans, c'est à ce moment que j'ai quitté montbetseller. Mes ventes sont tombées à 20 ou 30 €. J'ai donc reconstruis mon blog de soins par les plantes (informatique, téléchargements, auteurs amies, livres, coups de gueule, partenaires dont MBS, etc.) et google +, au nom de mon amie qui est herboriste. Maintenant qu'il est solide (+ de 10.000 visites en 2 mois) , Je refais par petites touches à nouveau de la pub, je vous dirais ce que ça donne. (4 à 5 heures de travail par jour). Je reste propriétaire de mes écrits. Je peux les améliorer de temps à autre et ça peut durer indéfiniment. Pourquoi aller faire le mendiant ailleurs. Je suis actif et non passif, acteur et non spectateur. Dans le même état d'esprit, j'aime lire, j'ai horreur de la télé (des films aussi, que des M...) que je n'ai pas regardé depuis plus de 30 ans. (j'en ai une, mais c'est un aquarium de youtube (2h sur clef Usb) qui passe en boucle, je préfère mes poissons aux bonimenteurs de foire. ).

    Publié le 30 Juin 2017
     

    Les conseils donnés dans cet article sont utiles, car un conseil est toujours bon à prendre, mais il ne faut pas rêver. L'annuaire des maisons d'édition est à connaître des auteurs qui ont l'espoir (et la naïveté ou l'inconscience d'y croire) de trouver celle qui répondra positivement à leur sollicitation. Depuis deux ans que je suis auteur publié sur mBS, je ne connais que deux cas d'auteurs ayant réussi à se faire publier par une maison d'édition qui a répondu favorablement à leur demande.
    Tout a été dit précédemment, je n'y reviendrai donc pas. Chaque auteur doit s'interroger sur la qualité littéraire de son ouvrage (1ère étape indispensable), puis sur l'intérêt de son contenu pour un lectorat potentiel, enfin sur combien de ventes peut en escompter l'éditeur. Le cœur du sujet est là !
    Hormis les cas très particuliers d'ouvrages d'auteurs jusque-là inconnus devenus des best-sellers vendus à des millions d'exemplaires, le plus sûr moyen pour les auteurs lambdas que nous sommes majoritairement d'être lus (et pour certains d'être repérés par une maison d'édition) est de d'auto-publier sur une plate-forme comme mBS pour tester son écrit, l'améliorer s'il y a lieu avec les retours des lecteurs. Seulement après ce banc d'essai, une nouvelle étape peut être tentée : l'édition chez Amazon, format numérique puis format papier.
    Un dernier point : si vous comptez vivre de vos écrits, vous avez tout faux. Il fallait le dire, et il faut le savoir. Comme l'a précisé @Letellier Patrick, une vente de quelques milliers d'exemplaires (ce qui est déjà bien) ne fera ni un best-seller, ni la fortune de l'auteur.

    Publié le 29 Juin 2017
     

    L'article est intéressant et utile mais ne sort pas des sentiers battus et rabattus. Les commentaires sont bien plus pertinents en s'émancipant d'une « certaine langue de bois ». Car, le problème n'est pas de choisir un éditeur, cela étant à la portée de tous les auteurs avec un peu de peine et de méthode, mais d'être choisis.

    J'ai pour ma part renoncé à l'être et à dépenser une énergie qui ne sera, à moins d'un miracle, couronnée de succès et mieux utilisée pour d'autres desseins J'ai choisi l’indépendance, le « lâcher prise », d'accomplir ce qui me passionne sans rien attendre en retour et surtout de garder la maîtrise de ce que je crée. Cela dit, l'indépendance a un prix et est semée d'embûches et de pièges. Si notre but est d'effectuer un travail respectueux du lecteur éventuel cela demande beaucoup de travail et d'acquérir des compétences. Lorsque celles-ci dépassent ce que nous sommes capables d'accomplir, il faut faire appel à la solidarité des lecteurs et/ou des auteurs prêts à donner un peu de leur temps – cela devient rare car chacun poursuit ses propres objectifs et c'est bien normal après tout – ou à des professionnels mais il faut en assumer le coût parfois important. 

    Il faut savoir aussi que certaines entreprises commerciales, qui savent exploiter l'espoir d'être édités et reconnus, vous attendent au coin du bois et vous promettent monts et merveilles si vous sortez le carnet de chèques. Attention donc aux offres alléchantes qui ne débouchent sur rien ou pas grand-chose hormis l'allègement de votre compte en banque et une satisfaction illusoire, éphémère. 

    Ne rien attendre c'est n'être en rien déçue et toujours étonnée de ce que le hasard vous offre. L'indépendance octroie le privilège de rester libre et de cultiver des rencontres précieuses, des partages, des amitiés et des partenariats désintéressés puisqu'il n'y a pas d'enjeu. Si votre but n'est pas d'en vivre - c'est rarement possible - je ne saurais trop vous conseiller la formule de l'autoédition indépendante.

    Publié le 29 Juin 2017
     

    c'est comme en politique, pas du sérail , aucune chance, restez vrai. Sinon vous allez perdre votre âme. Fric? Alors foncez! Défoncez les portes ouvertes. perdez votre temps.Soumettez vous! Les trottoirs sont larges. Je me répète: quand on sait c'qu'on sait, et qu'on vois c'qu'on voit, on a raison de penser c'qu'on pense.

    Publié le 28 Juin 2017
     

    @Robert Dorazi et @Brian B. Merrant
    Problème : Delittante ne prend ni poésie, ni polar, ni SF, donc ça limite pas mal et pour moi c'est mort.
    Dommage !

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Effectivement comme le dit @Robert Dorazi si l'on souhaite une réponse personnalisée, il faut envoyer au Dilettante :) Et c'est tout à fait vrai, ils répondent (à la main !), et... ils sont plutôt très francs ^^ Mais ça fait du bien aussi parfois ;)

    Publié le 28 Juin 2017
     

    @Robert Dorazi
    Merci du renseignement. Même pas peur de la descente en flamme. C'est tellement habituel chez moi. En général quand un 747 se casse la gueule c'est sur mes pompes. Alors...
    Amitiés,
    Ivan

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Pour informations et pour ceux qui voudraient tenter, Denoël accepte les envois de manuscrits par email (en fait ils n'acceptent plus de papier), et Gallimard jeunesse aussi. Je sais que les éditions Héléne Jacob demandent qu'on leur envoie les manusctits par email également mais donnent un "template" qui doit être suivi à la lettre (cela dit pour l'instant la maison est saturée jusqu'en 2018 donc n'accepte plus rien).
    Ivan, si vous voulez recevoir un avis personnalisé, envoyez votre manuscrit aux éditions le Dilettante. Vous recevrez un courrier sous 1 ou 2 mois. Mais il faut être prêt à être descendu en flammes si ça ne plait pas à l'éditeur :)

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Ouais, quand on fouille on trouve toujours dit l'adage.
    Belle connerie !
    Regardez tout ce qui est édité en dehors de Bernard Minier, Amélie Nothon, Marc levi et leurs petits copains : que des bouquins de sportifs, hommes politiques, journalistes et autres animateurs quand il ne s'agit pas de 'héros' mode Loft-story, Kolanta et autre merde. On ne leur demande même pas d'écrire, il y a des petites abeilles pour cela, leurs noms seuls comptent et font vendre. Littérature, mes fesses ! La littérature est morte après la première moitié du vingtième siècle. J'ai tenté un truc : envoyer un e-mai à des éditeurs avec mes titres, synopsis légers en demandant gentiment si j'étais dans leur ligne éditoriale. Aucune réponse !
    Alors, j'imagine que si j'envoyais mes manuscrits formatés chacun selon les désirs de telle ou telle maison ! Un veut du Times-Roman 12 avec interligne en 2, l'autre en 1.5, le suivant veut un retrait 2,54 à droite et à gauche, c'est sans fin avec pour résultat de s'appauvrir en envois et recevoir la réponse stéréotypée "Malgré tout l'intérêt etc..." vous connaissez la suite, trois mois après.
    La solution ?
    Habiter Paris, (pauvre de nous les ploucs de province) passer son temps dans les lieux fréquentés par la faune médiatique, lécher la frite à tous ces gens pendant plusieurs années et là, peut-être, si tu es gentil et pas trop gourmand, ton texte sera édité à condition bien sûr que tu ais un sujet dans l'air du temps comme :"Comment éplucher des oignons quand on est prisonnier des djihadistes à Mossoul".
    Sinon, aucune chance.
    Las ! Il y a longtemps que je ne crois plus au Père Noël.

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Bonjour !
    J'ai sursauté en lisant "Les auteurs aussi peuvent choisir leurs Maisons d'édition." ça m'a fait sourire, j'avoue... Oui un auteur a tout intérêt à choisir précisément les ME chez qui il souhaite envoyer son manuscrit pour les raisons qu'évoque l'article (on ne va pas envoyer un recueil de poèmes à une ME qui ne publie que du thriller scandinave), mais aussi pour une raison très triviale : à l'ère du numérique, bien peu d'éditeurs proposent de recevoir les manuscrits par mails, et un envoi papier par la Poste coûte affreusement cher !
    Il est donc normal, ne serait-ce que pour cette raison, de bien analyser les catalogues et les lignes éditoriales avant d'envisager un envoi. Mieux vaut cibler 3-4 éditeurs qu'envoyer massivement à une vingtaine, surtout qu'on sait hélas quelle réponse sera retournée dans 98,9% des cas.
    Mais voilà où s'arrête le choix de l'auteur. Le seul maître à bord, le seul décideur, ce n'est bien souvent même pas l'éditeur mais un premier comité de lecture qui trie impitoyablement le courrier, en trois piles :
    - ce qui est refusé immédiatement
    - les "mh euh peut-être mais bon, sans grande conviction"
    - les "ah là on a peut-être un truc, mais ça reste à voir"
    (la pile des auteurs copains avec le patron/journalistes/auteur américain célèbre/premier ministre ne compte pas)
    Si les auteurs avaient le choix, tout le top 10 de mBS serait déjà édité... Les ME reçoivent tellement de manuscrits qu'être repéré de façon conventionnelle relève du miracle.
    Même l'autoédition (qui est déjà un parcours du combattant pour se faire sa petite place) n'est pas un gage d'être repéré. Par exemple, il a fallu à Bruno Combes vendre 30 000 (30 000 !!) exemplaires de son roman sur Amazon pour susciter un intérêt. Alors oui ça lui est arrivé, tout comme c'est arrivé à Agnès Martin-Lugand et Amélie Antoine (les 3 ont d'ailleurs signé chez le même éditeur...) mais 3 auteurs sur... combien ? Des milliers ! Jacques Vandroux a signé chez Laffont, mais après avoir vendu combien de (différents) romans en indé ?
    Ce n'est qu'un avis personnel, mais il me semble que les ME regardent d'abord ce qui va marcher et rapporter un peu de sous, plutôt que prendre des risques éditoriaux. Mais il ne faut pas les blâmer pour autant, une ME demeure une entreprise, et une entreprise qui ne gagne pas d'argent coule. C'est horrible à dire mais il faut garder ça en tête... le livre est aussi un bien de consommation.
    Et puis comme le dit l'article, l'édition n'est pas une fin en soit, nombre d'auteurs choisissent l'indépendance et désirent conserver toute leur liberté.
    Merci pour cet article !

    Publié le 28 Juin 2017
     

    Bonjour, Il y a ceux qui écrivent dans l’intention de faire de l’argent. Ceux qui écrivent pour le plaisir et ceux qui écrivent pour dénoncer des vérités. Les premiers ont peu de chance d’être élus. Les seconds, s’ils ne sont pas politiquement incorrects, peut-être ? Les troisièmes (moi), aucune chance. Tous les livres reçus sont envoyés à un comité de censure et aux services secrets. Pour savoir qui vous êtes et ce que vous écrivez. Au pays de la liberté et des droits de l’homme, me dites-vous ? Je vous réponds : C’est quoi cette foutaise de trisomique 21 scotché devant la télé ? Et si vous n’êtes pas du sérail, vos chances sont presque nulles. Vous ne serez pas lu. Vous prendriez le beefsteak des auteurs sandwichs, les amis des amis, c’est logique et humain. Par ailleurs, sachez que si vous êtes édité, votre titre sera changé, votre livre remanié, expurgé, vidé de sa substance, pour être à la « mode », et baisser son coût de production, par des plumistes du même ramage qui doivent bouffer sans que vous ne puissiez dire un mot. Votre « bébé » ne vous appartient plus. Et à moins que vous ne fassiez un best-seller, j’en doute, vous ne seriez pas ici, votre œuvre sera vendue au maximum à 4000 exemplaires en ayant aussi perdu vos droits sur le numérique, que vous devez délaisser. Ceci-dit, je trouve l'auto-édition avec create-space et amazon super! Aucune envie de me faire botter le cul comme un morveux..

    Publié le 27 Juin 2017
     
    « S'il vous plaît mes amis(es) ! L’univers de Nicole(Cédric 13) »

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