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Cette vie que tu vas nous donner
Ton ventre peu à peu s'arrondit et s'affirme
Et je vois dans tes yeux la fierté s'installer
Quand les gens te regardent et semble remarquer
Ton petit ventre rond qui te rend si radieuse.
Dans tes gestes, déjà, la tendresse maternelle
Te fait prendre et ranger chaque chose avec amour
Tout, en toi, me révèle le miracle charnel
Et je t'aime plus fort, plus encore chaque jour.
Tu me prends chaque soir la main et tu la poses
Su ce ventre tout rond qui est ton univers
Et je suis tout heureux devant cette petite chose
qui prend de l'importance dans le nid de ta chair.
Devant ton air inquiet, moi je fonds de tendresse
Et je bénis le jour ou l'on s'est rencontrés.
Chaque jour je me sens un peu plus comme un père
Même si c'est pas moi qui porte le bébé.
Je suis un fou d'amour devant toi jeune mère
Et, à travers ton corps je caresse l'enfant.
Déjà je fais pour lui des projet d'avenir
En voyant, peu à peu, ton ventre s'arrondir.
Oui, je suis fou d'amour devant toi, jeune mère.
Béat d'admiration, je ne peux que t'aimer!
J'ai fais de toi ma femme et toi tu as su faire
Naître en toi cette vie que tu vas nous donner.
N. Ghis. Mélody : Texte écrit en 1975
Le 19/05/2010
Bonjour Ghislaine,
Tu traduis tellement bien les sentiments qu'il soient masculins ou féminins. Tu as un talent inné!
Ta poésie est pleine de charme et d'amour. Avec toi, l'on rêve, l'on vole dans les cieux! Ahmed.
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Pas de lampe à la fenêtre
Ne mets plus jamais la lampe à la fenêtre!
Il est trop tard! Je ne veux plus l'apercevoir!
N'allumes pas la lampe pour m'attirer vers toi!
Elle est cruelle! Sa lumière avenante me fais trop mal!
Ce qu'elle signifie, personnifie la tentation de t'approcher;
Mais je ne suis plus la jeune femme, le fragile papillon
Qui brûle ses ailes au feu ardent de ton amour menteur!
N'exposes pas! N'exposes plus ta perfidie à la fenêtre!
Je ne veux plus te connaître! Plus rien savoir de toi!
Tu as détruis mes illusions, mes rêves de jeune femme.
J'ai compris que tu n'es pas homme à être sage,
Que tu t'amuses, par tes frasques, à me torturer.
Non! Ne mets plus cette lampe menteuse à la fenêtre!
Je ne serai plus là, l'âme en émoi à guetter ton appel.
Je ne serai plus là pour sortir dans la nuit et toquer à ta porte.
Je ne serai plus là pour satisfaire tes moindres désirs!
Tu crois que je ne résisterais pas à l'envie de te revoir?
A l'envie de courir me jeter dans tes bras?
A l'envie de tes baisers joueurs et passionnés?
Mais ton orgueil te trompe! Il te joue des tours!
Tu es un homme et tu réfléchis comme un homme!
Désormais, plus rien ne saura m'atteindre.
La flamme de la lampe brûlera devant mon indifférence.
Elle brûlera inutilement devant mes yeux.
Elle brûlera autant dans mon cœur en souffrance.
Ce que tu as gagné, c'est qu'à jamais, tu m'as perdu!..N. Ghis. 16 Janvier 2016
votre commentaire
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1. Marie D 14/09/2009
J'aime! Oui j'aime et j'admire la beauté de ta présentation qui est magnifique à mon goût! Tu sais toucher avec tes mots le cœur des gens et ça, c'est un don. Que dis-je! Un talent que peu de personnes ont... Continues mon amie à nous faire rêver... Amicalement, Marie.