• Mes révoltes

     

     

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    Que j'aime ces deux artistes dans ce titre! 

    J'ai des frissons en entendant cette chanson même si je n'en comprends pas le sens chantée en Anglais ; mais rien que la douceur avec laquelle elle est chantée, je comprends ce qu'elle révèle à notre cœur et notre âme. Le langage  de la musique des mots et du cœur, est universelle.

    Bon Jovi - always on my mind - live

    Paroles en Anglais

    Always

     Traduction en Français

    Toujours

     

    This Romeo is bleeding

     

    Ce Roméo saigne

    But you can't see his blood

     

    Mais tu ne peux pas voir son sang

    It's nothing but some feelings

     

    Ce ne sont que des sentiments

    That this old dog kicked up

     

    Que ce vieux chien a laissé

     

    It's been raining since you left me

     

    Il pleut depuis que tu m'as quitté

    Now I'm drowning in the flood

     

    Maintenant je me noie dans mes larmes

    You see I've always been a fighter

     

    Tu vois j'ai toujours été un fonceur

    But without you I give up

     

    Mais sans toi, je laisse tomber

    I can't sing a love song

     

    Maintenant je ne peux plus chanter de chanson d'amour

    Like the way it's meant to be

     

    Comme elles sont supposées être chantées

    Well I guess I'm not that good anymore

     

    Bien, je suppose que je ne suis plus assez bon

    But babe that's just me

     

    Mais de toute facon, ce n'est que moi

    And I will love you, baby, always

     

     

    And I'll be there, forever and a day, always

     

    Et je t'aimerais, bébé - toujours

    I'll be there till the stars don't shine

     

    Et je serai là pour l'éternité - toujours

    Till the heavens burst and the words don't rhyme

     

     

    I know when I die, you'll be on my mind

     

    Maintenant les photos que tu as laissé derrière nous

    And I love you, always

     

    Ne sont que les souvenirs d'une vie différente

    Now your pictures that you left behind

     

    Certaines nous ont fait rire, d'autres nous ont fait pleurer

    Are just memories of a different life

     

    Et une autre qui t'a fait partir

    Some that made us laugh

     

    Qu'est-ce que je donnerais pour passer mes doigts dans tes cheveux

    Some that made us cry

     

    Pour toucher tes lèvres, Et te serrer près de moi

    One that made you have to say good bye

     

    Quand tu dis tes prières, Essaie de comprendre

    What I'd give to run my fingers through your hair

     

    J'ai fait des erreurs, Je ne suis qu'un homme

    To touch your lips, to hold you near

     

    Quand il te tient proche, quand il te serre fort

    When you say your prayers, try to understand

     

    Quand il dit les mots que tu as besoin d'entendre

    I've made mistakes, I'm just a man

     

    Je désire être lui, parce que ces mots sont miens

    When he holds you close

     

    Pour te les dire jusqu'à la fin des temps

    When he pulls you near

     

     

    When he says the words

     

    Mais je t'aimerais, bébé - toujours

    You've been needing to hear

     

    Et je serai là pour l'éternité - toujours

    I wish I was him, cause those words are mine

     

     

    To say to you till the end of time and

     

    Si tu me disais de pleurer pour toi - je le ferais

    I will love you, baby, always

     

    Si tu me demandais de mourir pour toi - je le ferais

    And I'll be there, forever and a day, always

     

    Regarde mon visage

    If you told me to cry for you, I could

     

    Il n'y a aucun prix que je refuserais de payer

    If you told me to die for you, I would

     

    Pour te dire ces mots

    Take a look at my face

     

     

    There's no price I won't pay

     

    Bien, il n'y as pas de chance

    To say these words to you

     

    Dans ces mauvais dés

    Well there ain't no luck in this loaded dice

     

    Mais bébé si tu me donnes une seule chance

    But babe if you give me just one more try

     

    On pourrait réaliser nos vieux rêves

    We can pack up our old dreams and our old lives

     

    Et notre ancienne vie

    We'll find a place where the sun still shines and

     

    Et trouver un endroit où le soleil brillerait toujours

    I will love you, baby, always

     

     

    And I'll be there, forever and a day, always

     

    Et je t'aimerais, bébé - toujours

    I'll be there till the stars don't shine

     

    Et je serai là pour l(éternité - toujours

    Till the heavens burst and the words don't rhyme

     

     

    I know when I die, you'll be on my mind

     

    Je serai là jusqu'à ce que les étoiles cessent de briller

    And I love you, Always

     

    Jusqu'à ce que les paradis éclatent, et que les mots cessent de rimer

    Always

     

    Et je sais quand je mourrai, tu seras dans ma mémoire

     

     

    Et je t'aimerai toujours

      

    Toujours.

     

    J'adore, entre autre, la Country et la Folk aussi !

    Voilà ce que j'appelle de la belle musique prenante ! Je ne comprends pas le rap, Métal, La techno chantée avec violence : J'en ai horreur ! Tous ces rythmes agressifs qui détruisent nos jeunes qui ne savent parler qu'avec les poings ou des couteau qui décuplent chez eux les vices comme : la drogue sous n'importe quelle forme interdites ou autorisée comme par exemple : l'alcool et la cigarette à partir de 13/15 ans, quand ce n'est pas plus jeune ! Il faut pourtant parler de tous ces autres produits illicites ou l'état touche de bons dividendes !

    Toutes ces drogues : qu'elles soient douces ou non, détruisent le cerveau et le corps de nos jeunes irrémédiablement ! Quand aux plus vieux : je ne veux pas juger ! C'est leur choix !

    Quoi qu'il en soit, tous ces gens manquent de volonté pour s'en sortir parce qu'ils n'ont pas de but précis dans leur vie. Ils n'ont pas étudié ou ont raté leurs études et ils divaguent dans les rues sans bien savoir ce qu'ils vont faire de leur existence. Irrémédiablement, leurs errances les conduisent au vol, au meurtres, au viols ou à la destruction d'eux-mêmes etc. Tous ces marchants d'illusions qui sont d'abord des cartels, des passeurs (mules) et des dealers, conduisent les jeunes à la violence. Tous les jeux de Rôles, les films ou la violence est perpétuelle, conduisent au racisme au fascisme, et j'en passe... Il y a trop de cerveaux influençables ! Le non respect des autres est d'actualité dans toutes les villes et les pays du monde ! Tous les groupes de Rock comme "heavy métal " appellent à la violence. Le rap, selon comme il est interprété, aussi ! Il n'y a qu'à voir les jeunes dans les rêves-parties, tous ces groupes de skinheads dans les matchs de foute, les manifs. Tous ces néo-fascistes rappellent trop ce qu'il s'est passé pendant la guerre de 39/40... Il n'y a pas d'amour dans ces musiques ! Les antisémites n'ont jamais quitté la planète Je n'aime pas le racisme, la ségrégation par rapport aux différences  ! Il serait temps de s'allier au lieu de se détruire ! On le sait : L'homme est un loup pour l'homme. Depuis que le monde est monde, c'est ainsi ! Et la domination de l'homme par l'homme, nous connaissons aussi ! Je suis un objecteur de conscience ! Je n'aime pas les guerres ! Même si c'est utopique, je rêve d'un monde en paix.

    N.GHIS 

     


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    La mère qu'elle n'a pas été

     

    Femme et mère, jeune encore et souvent éprouvée,

    J'ai certains souvenirs profondément gravés

    Dans les plis de mon front qu'ont creusé mes pensées

    Et qui font deviner bien des choses passées.

     

    Mon existence me dit d'oublier mon enfance :

    Ces mois, très solitaires, dans des pensions hostiles

    Quand, ne pouvant gérer seule mon existence,

    Ma mère m'abandonnait pour des raisons futiles.

     

    Je souffrais de l'absence de cette mère volage

    Qui m'écrivait toujours qu'elle était en voyage,

    Qu'elle ne pouvait pas me consacrer du temps

    Mais qu'elle m'aimait, pourtant ! Et elle signait: "Maman".  

     

    De longs mois j'attendais les dimanches sa venue

    Guettant, folle d'angoisse sa silhouette aimée,

    Jalouse et malheureuse de la joie imprévue

    D'une autre camarade qu'on venait visiter.

     

    Le soir de ces visites clôturait mon espoir

    D'embrasser cette mère au corps insaisissable

    Et je me consolais en sentant son mouchoir

    Empreint de son parfum si doux ! Si impalpable !

     

    Dans mon lit de pension, je pensais à ma mère

    Et revivais les heures, ces doux moments prés d'elle ;

    Mais, quand j'ouvrais les yeux, ce n'était que chimère

    Et mon cœur en voulait à cette mère cruelle!

     

    Bien souvent, j'ai touché le fond du désespoir

    Quant, au hasard des nuits, le cafard me prenait.

    Sur mon lit de ferraille, dans le noir, je pleurais

    En fixant, sans la voir, la veilleuse du dortoir.

     

    Les pleurs n'avaient pas cours dans ces pensions sans nom.

    Nous n'avions pas le droit de nous laisser aller.

    Nous étions surveillées et gare aux punitions

     Pour celles que l'on prenait, dans un coin, à pleurer.                 

     

    Je me souviens d'un soir où le cœur en lambeaux,

    Mon esprit submergé par la mélancolie,

    Les yeux mouillés de larmes et mon âme meurtrie,

    Je ne pus endiguer un flot de gros sanglots.

     

    Bien entendu, je fus, sur l'heure même, punie,

    Mise dans un cachot sombre, froid et réduit

    Où je restais trois jours dans la peur et la faim,

    N'ayant, pour nourriture, que de l'eau et du pain.

     

     Pour une simple toilette, on venait me chercher

     J'allais me soulager  deux à trois fois par jour,

    Toujours accompagnée par " sœur trousseau de clefs"

    Que je nommais ainsi, surtout pas par amour!

     

     Je n'avais que huit ans à cette époque-là ;

    Mais le cœur d'un enfant, à cet âge, n'oublie pas !

    J'ai passé mon enfance à attendre ma mère

    Qui n'a su qu'être femme; mais jamais être mère.

     

    Est-ce que je lui en veux ? Oui. J'ai de la rancune.

    Tout ce que j'ai souffert quand j'étais solitaire,

    S'en ai t-elle rendu compte? En a t-elle amertume?

    Qu'elles étaient ses pensées ? Je préfère me taire.

     

    Lui ai-je pardonner ? Je ne saurai vous dire.

    Le temps et la distance m'ont fait "dé souvenir"

    Des traits de son visage, imperceptible image,

    Qui n'est plus qu'incertaine au détour d'un nuage...

     

    Ces années de pensions, je les lui dois, amères. 

    Que de larmes perdues baignant mes déceptions !

    Ses absences de ma vie, ses retours, ses "Pardon ",

    N'étaient que des mensonges pour calmer mes colères.

     

    Je suis devenu femme et je me suis mariée.

    J'ai eu deux beaux enfants que j'ai su cajoler.

    Un mari exemplaire, une vie bien rangée,

    On fait de moi la mère qu'elle n'a pas été.

    N. Ghis. 1977

    Images  

    Je peints et je dessine pour m'amuser    

     

     

     


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