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Mes révoltes
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Par La plume de N. Ghis. le 2 Août 2016 à 18:43
Que j'aime ces deux artistes dans ce titre!
J'ai des frissons en entendant cette chanson même si je n'en comprends pas le sens chantée en Anglais ; mais rien que la douceur avec laquelle elle est chantée, je comprends ce qu'elle révèle à notre cœur et notre âme. Le langage de la musique des mots et du cœur, est universelle.
Bon Jovi - always on my mind - live
Paroles en AnglaisAlways
Traduction en FrançaisToujours
This Romeo is bleeding
Ce Roméo saigne
But you can't see his blood
Mais tu ne peux pas voir son sang
It's nothing but some feelings
Ce ne sont que des sentiments
That this old dog kicked up
Que ce vieux chien a laissé
It's been raining since you left me
Il pleut depuis que tu m'as quitté
Now I'm drowning in the flood
Maintenant je me noie dans mes larmes
You see I've always been a fighter
Tu vois j'ai toujours été un fonceur
But without you I give up
Mais sans toi, je laisse tomber
I can't sing a love song
Maintenant je ne peux plus chanter de chanson d'amour
Like the way it's meant to be
Comme elles sont supposées être chantées
Well I guess I'm not that good anymore
Bien, je suppose que je ne suis plus assez bon
But babe that's just me
Mais de toute facon, ce n'est que moi
And I will love you, baby, always
And I'll be there, forever and a day, always
Et je t'aimerais, bébé - toujours
I'll be there till the stars don't shine
Et je serai là pour l'éternité - toujours
Till the heavens burst and the words don't rhyme
I know when I die, you'll be on my mind
Maintenant les photos que tu as laissé derrière nous
And I love you, always
Ne sont que les souvenirs d'une vie différente
Now your pictures that you left behind
Certaines nous ont fait rire, d'autres nous ont fait pleurer
Are just memories of a different life
Et une autre qui t'a fait partir
Some that made us laugh
Qu'est-ce que je donnerais pour passer mes doigts dans tes cheveux
Some that made us cry
Pour toucher tes lèvres, Et te serrer près de moi
One that made you have to say good bye
Quand tu dis tes prières, Essaie de comprendre
What I'd give to run my fingers through your hair
J'ai fait des erreurs, Je ne suis qu'un homme
To touch your lips, to hold you near
Quand il te tient proche, quand il te serre fort
When you say your prayers, try to understand
Quand il dit les mots que tu as besoin d'entendre
I've made mistakes, I'm just a man
Je désire être lui, parce que ces mots sont miens
When he holds you close
Pour te les dire jusqu'à la fin des temps
When he pulls you near
When he says the words
Mais je t'aimerais, bébé - toujours
You've been needing to hear
Et je serai là pour l'éternité - toujours
I wish I was him, cause those words are mine
To say to you till the end of time and
Si tu me disais de pleurer pour toi - je le ferais
I will love you, baby, always
Si tu me demandais de mourir pour toi - je le ferais
And I'll be there, forever and a day, always
Regarde mon visage
If you told me to cry for you, I could
Il n'y a aucun prix que je refuserais de payer
If you told me to die for you, I would
Pour te dire ces mots
Take a look at my face
There's no price I won't pay
Bien, il n'y as pas de chance
To say these words to you
Dans ces mauvais dés
Well there ain't no luck in this loaded dice
Mais bébé si tu me donnes une seule chance
But babe if you give me just one more try
On pourrait réaliser nos vieux rêves
We can pack up our old dreams and our old lives
Et notre ancienne vie
We'll find a place where the sun still shines and
Et trouver un endroit où le soleil brillerait toujours
I will love you, baby, always
And I'll be there, forever and a day, always
Et je t'aimerais, bébé - toujours
I'll be there till the stars don't shine
Et je serai là pour l(éternité - toujours
Till the heavens burst and the words don't rhyme
I know when I die, you'll be on my mind
Je serai là jusqu'à ce que les étoiles cessent de briller
And I love you, Always
Jusqu'à ce que les paradis éclatent, et que les mots cessent de rimer
Always
Et je sais quand je mourrai, tu seras dans ma mémoire
Et je t'aimerai toujours
Toujours.
J'adore, entre autre, la Country et la Folk aussi !
Voilà ce que j'appelle de la belle musique prenante ! Je ne comprends pas le rap, Métal, La techno chantée avec violence : J'en ai horreur ! Tous ces rythmes agressifs qui détruisent nos jeunes qui ne savent parler qu'avec les poings ou des couteau qui décuplent chez eux les vices comme : la drogue sous n'importe quelle forme interdites ou autorisée comme par exemple : l'alcool et la cigarette à partir de 13/15 ans, quand ce n'est pas plus jeune ! Il faut pourtant parler de tous ces autres produits illicites ou l'état touche de bons dividendes !
Toutes ces drogues : qu'elles soient douces ou non, détruisent le cerveau et le corps de nos jeunes irrémédiablement ! Quand aux plus vieux : je ne veux pas juger ! C'est leur choix !
Quoi qu'il en soit, tous ces gens manquent de volonté pour s'en sortir parce qu'ils n'ont pas de but précis dans leur vie. Ils n'ont pas étudié ou ont raté leurs études et ils divaguent dans les rues sans bien savoir ce qu'ils vont faire de leur existence. Irrémédiablement, leurs errances les conduisent au vol, au meurtres, au viols ou à la destruction d'eux-mêmes etc. Tous ces marchants d'illusions qui sont d'abord des cartels, des passeurs (mules) et des dealers, conduisent les jeunes à la violence. Tous les jeux de Rôles, les films ou la violence est perpétuelle, conduisent au racisme au fascisme, et j'en passe... Il y a trop de cerveaux influençables ! Le non respect des autres est d'actualité dans toutes les villes et les pays du monde ! Tous les groupes de Rock comme "heavy métal " appellent à la violence. Le rap, selon comme il est interprété, aussi ! Il n'y a qu'à voir les jeunes dans les rêves-parties, tous ces groupes de skinheads dans les matchs de foute, les manifs. Tous ces néo-fascistes rappellent trop ce qu'il s'est passé pendant la guerre de 39/40... Il n'y a pas d'amour dans ces musiques ! Les antisémites n'ont jamais quitté la planète ! Je n'aime pas le racisme, la ségrégation par rapport aux différences ! Il serait temps de s'allier au lieu de se détruire ! On le sait : L'homme est un loup pour l'homme. Depuis que le monde est monde, c'est ainsi ! Et la domination de l'homme par l'homme, nous connaissons aussi ! Je suis un objecteur de conscience ! Je n'aime pas les guerres ! Même si c'est utopique, je rêve d'un monde en paix.
N.GHIS
9 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 12 Avril 2017 à 12:06
La mère qu'elle n'a pas été
Femme et mère, jeune encore et souvent éprouvée,
J'ai certains souvenirs profondément gravés
Dans les plis de mon front qu'ont creusé mes pensées
Et qui font deviner bien des choses passées.
Mon existence me dit d'oublier mon enfance :
Ces mois, très solitaires, dans des pensions hostiles
Quand, ne pouvant gérer seule mon existence,
Ma mère m'abandonnait pour des raisons futiles.
Je souffrais de l'absence de cette mère volage
Qui m'écrivait toujours qu'elle était en voyage,
Qu'elle ne pouvait pas me consacrer du temps
Mais qu'elle m'aimait, pourtant ! Et elle signait: "Maman".
De longs mois j'attendais les dimanches sa venue
Guettant, folle d'angoisse sa silhouette aimée,
Jalouse et malheureuse de la joie imprévue
D'une autre camarade qu'on venait visiter.
Le soir de ces visites clôturait mon espoir
D'embrasser cette mère au corps insaisissable
Et je me consolais en sentant son mouchoir
Empreint de son parfum si doux ! Si impalpable !
Dans mon lit de pension, je pensais à ma mère
Et revivais les heures, ces doux moments prés d'elle ;
Mais, quand j'ouvrais les yeux, ce n'était que chimère
Et mon cœur en voulait à cette mère cruelle!
Bien souvent, j'ai touché le fond du désespoir
Quant, au hasard des nuits, le cafard me prenait.
Sur mon lit de ferraille, dans le noir, je pleurais
En fixant, sans la voir, la veilleuse du dortoir.
Les pleurs n'avaient pas cours dans ces pensions sans nom.
Nous n'avions pas le droit de nous laisser aller.
Nous étions surveillées et gare aux punitions
Pour celles que l'on prenait, dans un coin, à pleurer.
Je me souviens d'un soir où le cœur en lambeaux,
Mon esprit submergé par la mélancolie,
Les yeux mouillés de larmes et mon âme meurtrie,
Je ne pus endiguer un flot de gros sanglots.
Bien entendu, je fus, sur l'heure même, punie,
Mise dans un cachot sombre, froid et réduit
Où je restais trois jours dans la peur et la faim,
N'ayant, pour nourriture, que de l'eau et du pain.
Pour une simple toilette, on venait me chercher
J'allais me soulager deux à trois fois par jour,
Toujours accompagnée par " sœur trousseau de clefs"
Que je nommais ainsi, surtout pas par amour!
Je n'avais que huit ans à cette époque-là ;
Mais le cœur d'un enfant, à cet âge, n'oublie pas !
J'ai passé mon enfance à attendre ma mère
Qui n'a su qu'être femme; mais jamais être mère.
Est-ce que je lui en veux ? Oui. J'ai de la rancune.
Tout ce que j'ai souffert quand j'étais solitaire,
S'en ai t-elle rendu compte? En a t-elle amertume?
Qu'elles étaient ses pensées ? Je préfère me taire.
Lui ai-je pardonner ? Je ne saurai vous dire.
Le temps et la distance m'ont fait "dé souvenir"
Des traits de son visage, imperceptible image,
Qui n'est plus qu'incertaine au détour d'un nuage...
Ces années de pensions, je les lui dois, amères.
Que de larmes perdues baignant mes déceptions !
Ses absences de ma vie, ses retours, ses "Pardon ",
N'étaient que des mensonges pour calmer mes colères.
Je suis devenu femme et je me suis mariée.
J'ai eu deux beaux enfants que j'ai su cajoler.
Un mari exemplaire, une vie bien rangée,
On fait de moi la mère qu'elle n'a pas été.
N. Ghis. 1977
4 commentaires
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