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Film en noir et blanc très fort, joue sur les peurs...
Cette première version interdite aux moins de 13 ans
est meilleurs que le second film en couleur qui n'a plus grand chose à voir
avec l'original.
Afin de poursuivre ses expériences de parapsychologie, le professeur Markway réunit un groupe de personnes dans un vieux manoir réputé hanté. Dès la première nuit, les hôtes du professeur sont terrorisés par des bruits insolites. Eleanor est au bord de la dépression et le professeur lui conseille de partir mais elle refuse en prétendant que la maison la retient.
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Renaud - Les mots (Lyrics video)
La musique des mots
( La naissance d'un poème en forme d'Alexandrin)
Il y a des musiques qui tournent et font la fête :
Des ritournelles qui font tant de bruit dans ma tête.
Alors que je dormais d'un doux sommeil profond,
Sans se soucier de moi, mon repos elles défont.
Ballades ou mélodies, je les trouve très belles,
Mais je n'sais pas jouer et je ne peux garder
Ces musiques insistantes qui viennent me troubler :
Aussi vives qu'une idée, toutes ces notes m'appelles.
Elles s'imposent à moi, se distillent en moi,
Le temps d'une poésie qui me met en émoi.
Puis elles se font discrètes, de moins en moins audibles,
Pour enfin disparaître et ça devient pénible.
Le rituel de ces nuits ou la musique m'éveille
S'imposent sans vergogne, même si j'ai sommeille.
Lorsque ma muse m'inspire les mots que je devine
Pour m'aider à trouver les vers qui font la rime,
La musique céleste aux notes qui s'animent
Fait naître en moi les phrases qui, dans mon cœur, s'impriment.
A mon esprit elles cognent, cognent et cognent encore
Jusqu'à ce que mon âme accepte leurs accords.
Sur une page blanche, la plume à la main,
La musique des mots me dicte des merveilles.
Je couche stances et quatrains malhabiles, sans entrain,
Car c'est une nuit blanche à nul autre pareille.
Lorsqu' enfin elle blanchit accompagnant ma veille,
Elle me trouve endormie quand s'en vient le matin.
Plus rien ne peut sortir : je ne vois plus la fin
Que la musique des mots me soufflait à l'oreille.
Ma muse s'est envolée, frivole et inconstante,
Ou seuls quelques poètes sauront la retrouver
Pour composer la phrase plus ou moins insistante
Qu'il faudra, sans tarder biffer, recommencer.
C'est ainsi que j'écris quand je suis inspirée,
Et défilent devant moi des tas de paysages
Qui me font entrevoir de merveilleux voyages
Signe d'une survivance trop longtemps désirée.
N. GHIS.
** " Les poètes survivent à travers les âges...
Le poète est un otage consentant de la muse qui l'inspire.
Une muse est éthérée, de sexe incertain,
Puisqu'elle n'est autre qu'inspiration masculin féminin.
Les mots qui se bousculent dans sa tête sont les barreaux de sa prison.
Il ne sera pas serein tant qu'il n'aura pas fait naître
Les vers parfaits en mots et rimes qui, harcelé par sa muse, dans son esprit, le hantait." **
N. GHIS.
Texte écrit le 13 avril 2016
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